Gilets jaunes : une femme blessée met à mal la réputation de la police

Le mouvement des gilets jaunes, même s’il connaît un relatif essoufflement est toujours d’actualité et les manifestants continuent de mettre la pression sur le pouvoir en place. En ce 1er mai, jour de la fête du travail, des manifestations sont attendues un peu partout en France et un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé pour éviter tout débordements.

Les manifestants sont toujours aussi déterminés à se faire entendre par l’exécutif. Le mouvement des gilets jaunes, par son ampleur, a dangereusement fait vaciller le pouvoir du président Emmanuel Macron. Lors des premiers rassemblements, la tension était à son paroxysme et on a assisté à de nombreux débordements avec les forces de sécurité.

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En décembre 2018, lors du Quatrième week-end des gilets jaunes, une jeune femme de 19 ans a été violemment pris à partie par les forces de l’ordre à Marseille. Selon le site d’investigation en ligne Mediapart, elle fut d’abord blessée par un tir de LBD, puis matraquée et frappée au sol.

Plainte pour homicide volontaire

L’interpellation de la jeune femme sera d’une violence extrême puisqu’elle aura le crâne fracassé. Par miracle, la victime s’en est sortie après avoir été opérée d’urgence au niveau du crâne. Très choquée, la jeune femme n’a retrouvé la plénitude de ses moyens qu’en ce mois d’Avril. Elle est suivie par un psychiatre. Brice Grazzini, l’avocat de la victime, a déposé plainte ce mardi 30 avril auprès du parquet de Marseille pour « tentative d’homicide » contre « personnes non-dénommées, cependant identifiées comme exerçant la fonction de policier. »

De son côté, la jeune femme a avoué avoir « bêtement fait péter des pétards sur le sol » mais ne comprend pas la violence des coups qu’elle a subi.  » Je n’ai jamais manifesté et j’ai eu très peur. Tout est allé très vite. Des policiers ont surgi sur moi et j’ai reçu des coups dans la tête puis j’ai senti de la chaleur. Je me suis sentie partir lorsque des gens sont venus m’aider » livrera la victime au site Mediapart.

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