La décision iranienne de mettre entre parenthèses certains des points concernant l’accord sur le nucléaire, continue de faire jaser. En effet, Téhéran a décidé de répondre aux mesures et aux sanctions imposées à son encontre, d’une manière résolument offensive. Menaçant de reprendre sa marche vers le nucléaire, l’Iran est également soupçonné de vouloir passer à l’offensive contre les intérêts américains au Moyen-Orient.
Une situation qui inquiète Washington, poussant d’ailleurs le président Trump à monter au créneau. Selon lui, Téhéran ferait une grave erreur s’il devait tenter quelque chose allant à l’encontre des États-Unis et de ses intérêts dans la région. Souhaitant que les choses soient très claires, ce dernier a continué, assurant que si manœuvre il devait y avoir, les sanctions seraient terribles pour l’Iran. « S’ils font quelque chose, ils vont souffrir énormément ».
Mike Pompeo s’est rendu à Bruxelles
Les tensions sont telles que, dans la région, le gouvernement américain a décidé de dépêcher un porte-avions, un navire de guerre, toute une batterie de missiles Patriot, mais aussi des bombardiers B-52. En outre, Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, s’est rendu du côté de Bruxelles afin de partager avec les hauts dirigeants de l’Europe, une série d’informations confidentielles. Selon Washington, la menace d’une série d’attaques est réelle et imminente.
Trump, prêt à négocier un nouvel accord
De son côté, l’émissaire américain pour la question iranienne, Brian Hook, a confirmé ce constat, assurant que l’Iran devait se résoudre au dialogue plus qu’aux menaces. Une idée partagée par le gouvernement actuellement en place puisque le président Trump a assuré qu’il était prêt à renégocier les termes d’un nouvel accord sur le nucléaire, en vue de remplacer celui signé en 2015, que Washington a par ailleurs décidé de quitter. Enfin, Téhéran n’a, pour le moment, pas encore donné suite et ne semble d’ailleurs pas vraiment être enclin à faire signe d’ouverture.
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