Ils ont été libérés. En effet, les deux otages français, enlevés au Bénin avant d’être transporté au Burkina Faso ont été libéré par les forces armées françaises. Une opération coûteuse puisque deux militaires ont d’ailleurs perdu la vie. Une nouvelle qui a bien évidemment soulagé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Interrogé, ce dernier a ainsi salué le courage des militaires. Soulagé de voir que les deux otages sont sains et saufs, ce dernier a ajouté que ce sentiment de joie était également mélangé à un sentiment de tristesse. « Deux de nos militaires ont payé de leur vie leur courage et leur abnégation pour les libérer ». Conscient de la gravité des faits et de la situation, celui-ci a par ailleurs tenu à présenter ses condoléances aux familles concernées.
Une libération qui a un coût
Toutefois, le gouvernement ne devrait pas en rester là. En effet, le ministre Le Drian a rappelé que la lutte contre le terrorisme était loin d’être terminée. « Les enjeux de sécurité sont majeurs pour notre pays » a-t-il rappelé, ajoutant que le fait d’être français jouait souvent en défaveur des otages dans ce cas-là, la France étant particulièrement visée et citée par les organisations terroristes.
La zone de la Pendjari, classée rouge
En outre, les deux otages se sont rendus dans une zone qualifiée de « rouge » par le gouvernement, soit à risque. « Ces deux Français ont-ils pris des risques en se rendant dans un endroit dangereux ? » s’est-il ainsi demandé, avant d’ajouter qu’il attendait des réponses. « Il faudrait quand même qu’ils disent pourquoi ils sont partis là », à savoir dans la zone de la Pendjari, au nord du Bénin.
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