Elu président de l’assemblée nationale le 17 mai dernier, Louis Vlavonou a été investi dans ses fonctions ce jeudi 27 juin. Au cours de la cérémonie d’investiture, il a annoncé les défis pressants qui attendent cette 8è législature. Louis Vlavonou, président de l’assemblée nationale est officiellement installé dans ses fonctions. Et à l’occasion de son discours d’investiture, il a précisé que «la huitième législature est celle de tous les défis».
Au delà de s’acquitter des tâches que la Constitution lui confère : légiférer et contrôler l’action du gouvernement, cette mandature doit élargir son champ d’action et innover au regard de la situation politique du pays. Le président estime que les dernières élections «ont envoyé des messages que nous ne saurions ignorer». Pour lui, les conditions de déroulement du scrutin législatif imposent des comportements nouveaux et appellent de la part de la législature «une recherche constante des conditions de restauration de la confiance».
Légitimes frustrations
Le président de l’assemblée nationale a rappelé que pour diverses raisons, des forces politiques n’ont pu prendre part au scrutin. Et elles en éprouvent de légitimes frustrations, sources de clivages dans notre société. «Le parlement ne saurait rester indifférent devant une telle situation», insiste Luis Vlavonou. Alors, les députés vont devoir examiner le plus tôt possible les initiatives à prendre pour renouer le dialogue entre les acteurs politiques et ce, dans un climat de sérénité retrouvée. «J’y consacrerai tout le temps qu’il faudra car, en la matière, aucun sacrifice ne sera de trop», rassure le président Vlavonou.
A l’écoute des populations
De même, par l’ampleur des bulletins nuls, «certains de nos compatriotes, qui se sont rendus dans les postes de vote, ont élevé ainsi une protestation citoyenne dont nous devons prendre la mesure». Il s’agit d’électeurs qui ont fait le déplacement mais n’ont pu trouver des listes de candidats ou des candidats qui bénéficient de leur confiance. Louis Vlavonou lit dans le niveau inhabituel des abstentions que les électeurs n’ont guère approuvé ou compris les choix qui leur sont proposés. Ainsi, quelles qu’en soient les causes de ces comportements, «il est de notre devoir de député d’avoir une écoute attentive des préoccupations des populations, de celles des organisations de la société civile et de la diaspora afin de rassurer tout un chacun et rétablir la confiance en nos institutions». Pour dire que une fois ces préalables accomplies ce parlement sera dans les meilleures conditions possibles pour accomplir nos missions traditionnelles.
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