Tchaourou, la ville natale de Boni Yayi a connu en milieu du mois, de violents affrontements entre forces de l’ordre et population. A l’origine de ces accrochages, l’interpellation des présumés auteurs des actes de vandalisme lors des législatives du 28 avril dernier. Le ministre de l’intérieur Sacca Lafia , a dans la foulée, pointé du doigt la responsabilité des chasseurs dans ces violences.
« Talon me connaît correctement »
Frissons radio a interviewé Yekini Assika, chef des chasseurs de Tchaourou. L’homme a catégoriquement écarté l’idée d’une implication des siens dans ces échauffourées. Pour lui, ses collègues qui se sont mêlés aux manifestants ont agi de leur propre gré. Il a par ailleurs dit tout le bien qu’il pensait de l’ancien président Boni Yayi. « Digne supporteur de Boni Yayi. Boni Yayi est ma maman directe. Aujourd’hui, s’il est en malheur, c’est que je suis en malheur » a-t-il déclaré. Quand on lui demande s’il affectionne Patrice Talon, il esquive la question. « Talon me connaît correctement. Je le connais. Il me connait et ce n’est pas d’aujourd’hui. Je l’ai connu depuis 2006. J’ai lutté pour le retour de Talon » se contente-t-il de dire.
« Quand on tire maintenant, je serai le premier à fuir »
Yekini Assika a également opiné sur la rumeur qui prêtait aux chasseurs des pouvoirs magiques. En effet selon des informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, ces chasseurs auraient usé de gilets par-balles magiques pour arrêter les balles des policiers lors des violences. Pour le chef des chasseurs, ce n’est que pure affabulation.
« Si ça ne nous atteint pas ceux-là vont mourir ? Celui qui dit que ça ne nous atteint pas, il a menti. J’ai dit, quand on tire maintenant, je serai le premier à fuir parce que je connais ce que les balles font » a-t-il déclaré. Il faut dire que Yekini Assika sait de quoi il parle puisqu’il est un ancien militaire.
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