Les populations de Tchaourou ont passé encore une nuit agitée. Les échauffourées du lundi dernier ont repris hier aux environs de 19 heures (heure béninoise) avec une escalade de violence. Après la chaude nuit du lundi dernier, la journée d’hier est parue calme. Mais vers la fin de la journée, cette ville de 2013 habitants s’est encore enflammée.
Comme la veille des incendies ont éclaté. Des fauteurs de troubles ont brulé des pneus à plusieurs endroits dans la ville. Selon les informations reçues, il y a eu échange de tir. Les manifestants ont fait appel au fétiche Oro pour faire face aux forces de l’ordre déployées pour calmer la situation.
Le commissariat de la ville est parti en fumé, les épreuves de Certificat d’étude du primaire (examen démarré hier) entreposées à la brigade ont été brulées. La route inter-état Cotonou-Parakou est restée fermée à la circulation. La circulation sur cette route a repris ce mercredi vers 2 heures du matin. Mais on apprend qu’elle est de nouveau bloquée. Pour l’heure, on ne connait pas encore le nombre de blessés occasionnés de même que le nombre d’arrestations.
Les échauffourées font suite à l’arrestation dans la nuit du dimanche au lundi de certains individus identifiés comme fauteurs de troubles survenues dans la période des élections législatives du 28 avril dernier. Tchaourou, il faut le signaler, est la ville d’origine de l’ancien président de la République du Bénin, Boni Yayi.
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