Pierre Osho s’intéresse au sort de l’ancien président Boni Yayi, cloîtré dans sa résidence de Cadjèhoun depuis plus d’un mois. L’ex ministre de la défense du régime Kérékou a en effet adressé à la Cour constitutionnelle, un recours en dénonciation « d’acte de violation des droits de l’homme et des libertés publiques » perpétrés par les forces de l’ordre contre la personne de Monsieur Thomas Boni Yayi.
Que la Cour déclare contraire à la Constitution le blocus du domicile de Yayi
ll déplore dans sa requête le dispositif de bouclage mis en place par les forces de sécurité et de défense dans la rue et jusqu’aux abords immédiats du domicile de l’ancien président et demande à l’auguste Cour de déclarer contraires à la Constitution béninoise les conditions dans lesquelles depuis plusieurs semaines, ce citoyen est privé du droit de visite à son domicile, du droit d’aller et venir comme bon lui semble, et donc de la pleine jouissance de son droit à la liberté. Il faut dire qu’en dehors de Pierre Osho, plusieurs autres personnalités désapprouvent la présence des policiers aux alentours de la résidence de Boni Yayi.
Il s’agit notamment de l’ex chef d’Etat Nicéphore Soglo et de François Hollande, ancien président de la république française. Les autres membres de l’opposition comme l’ex député Guy Mitokpè et Candide Azannai sont également vent debout contre ce blocus du domicile de Boni Yayi. Hier jeudi, une délégation des sages et notables de Tchaourou était à la présidence de la République. Patrice Talon leur a signifié qu’il ne lui était jamais venu « à l’esprit de causer du tort à la personne de (l’ancien président)».
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