Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï, exige toujours que lumière soit faite sur le recours aux armes à feu sur des populations non armées les 1er et 2 mai 2019 à Cotonou. Il défend que c’est un devoir du Chef de l’Etat Patrice Talon en tant que chef suprême de l’armée béninoise.Il faut absolument que justice soit rendue et que la mémoire des innocentes victimes des tires à balles réelles du 1er mai et 2 mai 2019 à Cadjèhoun à Cotonou soit réhabilitée. Candide Azannaï insiste là-dessus. A la faveur de sa conférence de presse dans l’après midi de ce lundi 10 juin 2019 au siège de son parti à Cotonou, le président de Restaurer l’Espoir (RE) est revenu sur cette violence de la sécurité publique sur les populations à Cadjèhoun. Pour lui, c’est un crime.
Ce n’est pas un hasard
Le conférencier a surtout interpellé le Chef de l’Etat à propos. Le président de la République a, selon lui, l’obligation de clarifier ce recours aux armes à feu sur des populations non armées, soldé par des pertes en vie humaine. «Talon ne doit pas passer sous silence les tueries » défend Azannaï.
Il soutient qu’aucun militaire ou policier ne peut aller prendre les armes et les munitions puis en faire usage sans un ordre venu du sommet suivi d’un circuit bien précis d’exécution de cet ordre. Si l’ordre n’est pas venu du chef suprême de l’armée béninoise, il faut que ce dernier interpelle les autres responsables dont son directeur de cabinet militaire et le chef d’Etat major.
«Où était chaque responsable militaire et policier quand le coup de feu passait ; quels ont été leurs rôles ; quelles sont les autorités qui ont requis l’utilisation des armes à feu ?». Toutes ces questions doivent trouver de réponse selon Azannaï. «Il faut les écouter sous serment par une mission indépendante ; ils doivent en répondre » exige-t-il insistant encore sur le devoir du président Talon à propos.
Laisser un commentaire