La situation qui prévaut à Tchaourou est devenue une préoccupation pour tout le monde. C’est le cas par exemple au niveau du parti Restaurer l’espoir de l’ancien ministre de Talon, Candide Azannaï. Le parti pointe du doigt le Président Patrice Talon et le met en garde contre des déconvenues qui surviendraient.
Selon la déclaration signée du secrétaire général du parti, Guy Mitokpè, il est un constat que «l’usage excessif de la force reste le seul recours contre les populations civiles non armées par le gouvernement de la rupture depuis que Monsieur Patrice Talon a décidé de déstabiliser la démocratie». Et depuis le lundi 10 juin 2019, les arrestations arbitraires et nocturnes opérées «en violation des droits fondamentaux des populations sont à l’origine de la résistance des braves populations de la commune de Tchaourou et environs».
Une crise politique
Le parti « Restaurer l’Espoir » estime que la crise que traverse notre pays est une crise politique et la solution ne saurait être l’usage des armes létales contre les populations non armées réclamant la restauration des acquis démocratiques confisqués par le pouvoir dictatorial et despotique dit de la rupture. Il met donc en garde le gouvernement contre ces agissements «d’une époque révolue et qui ne sont que l’apanage des esprits faibles, des leadership de cruauté, qui n’ont aucune notion du caractère sacré de la vie humaine et des exigences de l’Etat de droit et des principes de la démocratie». Pour le parti, le gouvernement sera tenu solidairement responsable du massacre cynique «qu’il continue de perpétrer contre nos populations».
Résistance pacifique
Il réaffirme sa détermination à opposer une résistance pacifique mais très ferme face au pouvoir de la rupture. Le parti Restaurer l’Espoir apporte «son soutien aux blessés, aux familles éplorées et suit l’évolution de la situation de très près». Il demande à tous ses militants et sympathisants et à tout le peuple de se mobiliser et d’être en état de veille militante maximale.
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