USA : le New York Times répond à Donald Trump

Le président Trump accusait il y a une semaine le quotidien américain New York Times d’ »acte de trahison virtuelle » après que le journal eut révélé que les États-Unis multipliaient leurs cyberattaques sur le réseau électrique russe, citant dans son rapport des responsables gouvernementaux actuels et anciens. Une ligne avait été franchie selon le patron du Journal.

« Une campagne contre la liberté de la presse »

Pour son droit de réponse Arthur Sulzberger, aurait choisi le Wall Street Journal. Le New York Times et le Wall Street Journal sont de grands rivaux. Les deux journaux se font concurrence à la minute près pour gagner des scoops, des abonnés et des annonceurs ; aussi Les lecteurs de la presse écrite américaine ont-ils été surpris, de voir un éditorial de l’éditeur du Times dans l’édition du Wall Street ce jeudi.

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C’est que pour Sulzberger, le tweet du président américain sur le New York Times serait en fait une « campagne contre une presse libre et indépendante ». Puisque selon l’éditorialiste, le président dans son assertion ; « Croyez-vous que le New York Times décadent vient de raconter que les États-Unis multiplient les cyberattaques en Russie? Il s’agit d’un acte de trahison virtuel, rédigé par un journal autrefois formidable, qui cherche désespérément une histoire, quelle qu’elle soit, même si elle est mauvaise pour notre pays …. », aurait franchi « une ligne dangereuse« , en menant un assaut contre l’intégrité de son journal « avec une phrase utilisée par des générations de démagogues », accusant le Times d’un crime si grave qu’il soit passible de la peine de mort.

Une accusation de trahison dénuée de tout fondement selon Sulzberger, puisque le New York Times aurait contacté plusieurs responsables de l’administration Trump afin de confirmer si les informations n’avaient aucune incidence sur la  sécurité nationale. De ce fait selon le journaliste, l’attaque de  Trump n’aurait pour seul objectif que de saper le New York times en particulier et encourager le sentiment anti-presse chez lui et à l’étranger.

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