L’équipe nationale de football du Bénin est rentrée samedi soir de l’Egypte après sa belle participation à la CAN-Egypte 2019. C’est une belle fête populaire dont la phase officielle a connu son apothéose au stade de l’amitié de Cotonou, entre célébration de prouesses accomplies et nouveaux engagements.Liesse autour des Ecureuils du Bénin. De retour à Cotonou après la Can Egypte 2019, l’équipe nationale du Bénin est objet d’une célébration en plusieurs étapes à Cotonou. Au stade de l’amitié de Kouhounou ce soir, c’est la dernière de l’agenda officiel de ce samedi. Depuis plusieurs heures, les joueurs et les membres de l’équipe d’encadrement technique sont attendus sur l’esplanade intérieure du stade par un beau monde de Béninois fiers d’eux.
En dépit de la longue attente due aux dernières modifications d’horaire du vol, enfants, jeunes et adultes ne se découragent pas. Avant l’arrivée des Ecureuils, on se contente des animations de quelques chanteurs en play-back. Dès le signal de leur arrivée à 21h 9, tout le public aux alentours du stade rejoint le podium installé pour les accueillir et pour le concert en leur honneur.
Ce n’est qu’une alerte. Il va falloir patienter encore quelques minutes. 21h 19. C’est la bonne heure. Les héros sont là. Ils sont accueillis sous une musique de Richard Flash. Dans un jeu avec le public, l’artiste béninois loue chaque joueur. Leur bus traverse la haie pour s’immobiliser à quelques mètres du podium.
Pas que footballeurs
La foule qui les suit –certains à moto, d’autres à pied- est si dense que les forces de l’ordre, peut-être craignant un éventuel débordement sur l’esplanade, ont dû fermer l’entrée principale. Mais sous les ordres du ministre du tourisme, de la culture et du sport, Oswald Homéky qui n’a pas voulu qu’il y ait des frustrations après des heures d’attente, ils ouvrent à nouveau pour laisser tout le monde prendre part à la célébration.
Sur la scène, ces professionnels béninois du cuir rond ne s’empêchent pas d’esquisser quelques pas de danse avec l’entraineur Michel Dussuyer en chantant avec Richard Flash, Ignace Don Métok –auteur de l’hymne des Ecureuils-, etc. On a même eu le ministre chanté du « soyoyo » des Panthères noirs. Chaque joueur, lorsqu’il avance pour danser, reçoit sa dose d’ovation du public. Le gardien Saturnin Allagbé était le plus applaudi, certainement pour sa prouesse à cette CAN notamment lors du match de qualification du Bénin au quart de final face au Maroc.
Deux promesses
C’est dans cette ambiance que le ministre Homéky fait part de deux promesses de l’équipe au peuple béninois. « La prochaine fois, on ne va pas rentrer en quart » annonce-t-il avant de dévoiler le plus gros challenge. «La plus belle promesse, ce que nous avons décidé ensemble, le prochain challenge, c’est une qualification pour la coupe du monde».
Une heure environ de fête après, les joueurs repartent du stade mais le concert en leur honneur se poursuit. Seulement, il n’y a plus d’affluence. C’est prévisible. Le but du déplacement n’était pas les artistes surtout qu’il n’y avait pas grande chose à vivre dans la programmation de cette soirée musicale.
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