Il a fait ses premiers pas sur l’arbre aux écureuils, il y a 15 ans. Au cours de ses longues années, sa motivation n’a jamais faibli, même si le nid a souvent souffert d’une insalubrité qui aurait pu l’amener à mener une vie d’écureuil solitaire.
» Ça m’a déjà traversé l’esprit (de tout plaquer) »
Stéphane Sessègnon, le capitaine de l’équipe nationale, n’a d’ailleurs pas oublié ses moments troubles de l’histoire du football béninois. « Pour être honnête, ça m’a déjà traversé l’esprit (de tout plaquer). Pas parce que ça devenait dur. Mais parce que les conditions de travail passées étaient un peu délicates. On ne sentait pas forcément le professionnalisme à 100% autour de cette équipe nationale. Quand c’est comme ça, vous comprenez bien que, dans un coin de la tête, vous vous demandez pourquoi vous faites autant de sacrifices pour rien » explique l’ancien joueur du Paris Saint Germain, au micro de RFI. Aujourd’hui, le footballeur de 35 ans reconnaît que les choses vont pour le mieux.
« L’équipe nationale a beaucoup changé dans tous les domaines, que ce soit dans la gestion des dirigeants ou dans celles des joueurs… Il y a une vraie mobilisation. Tout le monde est derrière cette sélection » se réjouit-il. Stéphane Sessègnon rappelle au passage que le Bénin a été absent de la CAN depuis 2010. « Revenir après tant d’attente, de la meilleure des manières, c’est ce qui rend la chose encore plus magnifique » apprécie-t-il.
« Si j’ai encore les jambes, pourquoi ne pas continuer ? »
Quand on l’interroge sur son avenir avec les écureuils, il dit être toujours apte à apporter un plus à la sélection. « A 35 ans, j’ai la chance de pouvoir encore m’épanouir. Si j’ai encore les jambes, pourquoi ne pas continuer ? Malheureusement, c’est à cet âge-là que je vis la meilleure période de ma carrière en équipe nationale. Donc tant que j’ai les moyens de servir mon pays, je le ferai avec beaucoup de fierté » a-t-il fait savoir.
Moise Adilehou sur les tablettes des clubs de Ligue 2
Pas de retraite internationale donc pour le capitaine des écureuils du Bénin. Il restera autant qu’il pourra avec les jeunes de la sélection pour leur transmettre toute son expérience. Une tâche à laquelle il s’attèle avec bonheur. Moise Adilehou, son jeune frère de 23 ans, pourra naturellement profiter de son vécu, lui qui est sur les tablettes des clubs de ligue 2 comme Guingamp et Amiens. Ces deux équipes ne seraient pas malheureuses de l’accueillir selon des informations rapportées par Ouest France.
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