L’histoire du football est en train d’être écrite au pied des pyramides où le Bénin vient de se hisser en quart de finale en battant le Maroc (1-1, 4 t.a.b 2) au terme d’un match fou. Miracle !!!! Historique !!!! Fou !!! Comme quoi, les Ecureuils aiment bien diner à la sauce aux lions. Les valeureux Ecureuils du Bénin ont renversé les Lions de l’Atlas du Maroc à l’issue d’un match démentiel.
Comme si, ce soir, dans le chaudron du stade militaire du Caire, il était inscrit qu’une partie de l’histoire du football africain va s’écrire, les Ecureuils débutent la rencontre avec quatre changements dans le Onze entrant avec un coup de poker de Michel Dussuyer. Dans son 3-4-3, le technicien français du Bénin envoie Mama Séibou sur le côté droit à la place de Barazé. Et sans surprise, les Lions de l’Atlas prennent la possession de balle.
Ils ont évolué avec des centres en profondeur pour trouver les attaquants dans le dos de la défense béninoise. Mais, Khaled Adénon, Olivier Verdon et Moïse Adilèhou ont tenu en respect l’armada offensive d’une équipe marocaine entreprenante mais imprécise dans les passes. Les joueurs béninois vont prendre de l’assurance à mesure que le temps passe. Et contrairement à la pauvreté de jeu observée contre le Cameroun mardi dernier, les Ecureuils vont apporter quelques actions offensives.
Malgré la domination dans de larges proportions des Marocains, rien ne sera marqué avant la pause. C’est donc du retour des vestiaires que le Bénin va donner le ton d’une soirée de football exceptionnel. Sur un corner, le défenseur béninois Moïse Adilèhou envoie d’un plat de pied droit la balle au fond des filets du royaume chérifien du Maroc (1-0, 53’). Coup de froid au stade de Caire, à Marrakech et Cotonou s’enflamme.
Hélder Martins de Carvalho, l’attraction
La suite de la rencontre, les Lions vont tenter de rugir devant des Ecureuils résistants et déterminés à entrer dans l’histoire. A force de mettre la pression sur les Béninois, ils vont revenir au score sur une prise de risque de Jordan Adéoti. Le Caennais tente de dribbler un attaquant Marocain à l’entrée de la surface de réparation béninoise. Il perd ainsi le ballon et le Marocain trouve En-Nesyri au point de pénalty qui bat Saturnin Allagbé (1-1, 75’). Après, la rencontre va s’emballer avec l’accentuation de l’arbitrage appréciatif de l’Angolais Hélder Martins De Carvalho. Pour parachever son œuvre, il donne un second carton jaune à Khaled Adénon synonyme du rouge (97’). Et le Bénin va évoluer à 10 durant le reste de la partie.
Enorme Saturnin
En infériorité numérique les Ecureuils ne vont pas baisser de régime. Ils vont garder concentration et leur détermination pour contraindre les Lions à aller jouer les prolongations. Car, les Lions ont eu les occasions pour aggraver le score même un penalty. Mais, Ziyach envoie son tir sur le montant gauche des buts de Saturnin Allagbé qui aura été l’homme fort de cette victoire béninoise. Comme contre le Cameroun, le gardien de Niort a encore étalé une classe exceptionnelle et dégagé une certaine assurance comme si rien ne pouvait lui arriver. Il va sceller le sort des Lions lors de la séance de tir au but quand il envoie le tir En-Nesyri sur la barre transversale. Entre temps, Verdon, Djigla et Tidjani entrés en cours de jeu ont assuré leurs tirs. Le bonheur, pour couronner les efforts extraordinaires et consacrer l’exploit, vient des pieds de Mama Séïbou. L’ancien joueur de l’Aspac réussit son tir et envoie le Bénin en quart de finale d’une CAN. Héroïque !!!! Ces Ecureuils, avec beaucoup d’humilité, ont éliminé l’un des favoris de la compétition. Jusqu’où vont-ils s’arrêter?
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