,

Emmanuel Macron : ce qu’il pense de l’affaire « de Rugy »

De passage à Belgrade, le président français Emmanuel Macron a accepté de revenir sur la polémique du moment, à savoir « l’affaire de Rugy ». Le ministre de la Transition écologique a effectivement été épinglé pour ses fastueux dîners organisés alors qu’il était encore président de l’Assemblée nationale.

Homards, champagne et vins hors de prix, ce dernier a également été pointé du doigt pour les travaux de rénovation entrepris dans son appartement de fonction. Des travaux dont le coût est estimé à plus de 60.000 euros, dont près de 20.000 seulement pour un dressing. S’il conserve toujours le soutien du président de la République, et du Premier ministre, tout pourrait cependant évoluer. En effet, Macron a demandé à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire et ses dépenses.

Publicité

Macron temporise et demande de la clarté

« Je ne prends pas des décisions sur la base des révélations, mais sur des faits » a-t-il continué, ajoutant en outre que les Français se devaient de respecter le droit à la défense et la possibilité de réponses, sinon la France serait en « République de la délation ». De quoi redonner le moral au ministre de Rugy, déterminé à rester en poste, coûte que coûte. Cependant, de plus en plus de voix, s’élèvent contre lui, au sein même de sa majorité.

Mardi, ce dernier devra d’ailleurs se rendre aux questions au gouvernement. Un député de LAREM estime d’ailleurs que cette session va tourner au pugilat. « Il va se faire défoncer, tout le monde va y aller contre lui, et à juste titre », affirme l’élu, ajoutant qu’ils devraient être plusieurs à ne pas soutenir le ministre dans ses réponses. Enfin, c’est en début de soirée que le ministre se rendra au Sénat afin de défendre son projet de loi « énergie-climat ». Le dossier lui, devrait bien être étudié, mais l’affaire pourrait prendre un rôle prépondérant dans les discussions.

De Rugy, fragilisé

S’il a sauvé son poste in extremis, la suite elle, s’annonce périlleuse pour de Rugy. Virginie Aubard, cheffe de la mission d’organisation des services du Premier ministre a ainsi reçu l’ordre de mener une inspection afin de s’assurer que tous les travaux ont été menés dans les règles. Les conclusions elles, sont attendues d’ici à la fin de semaine. Afin de donner plus d’ampleur à sa voix, le ministre lui, a confirmé être prêt à rembourser chaque centime qui sera contesté. Une idée qui agace les parlementaires qui verraient d’un bon œil son départ.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité