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Existence juridique au Bénin : Le PCB n’est pas prêt à reproduire les mêmes dossiers au ministère de l’intérieur

Le Parti communiste du Bénin (PCB) est remonté contre le ministre de l’Intérieur et le président Patrice Talon qui veulent que le parti fournisse à nouveau les mêmes dossiers qu’il a déjà déposé pour l’obtention du récépissé d’enregistrement. Dans un communiqué daté vendredi dernier, le PCB fait savoir qu’il a envoyé un émissaire ce vendredi 19 juillet au ministère de l’Intérieur pour simplement se voir délivrer le récépissé de mise en conformité du parti.

Ceci, conformément aux recommandations issues de la rencontre du 15 juillet dernier entre les partis politiques souffrants d’une existence juridique et le président Patrice Talon. Mais, le PCB se dit surpris de constater que c’est un document portant «Synthèse des Actions à entreprendre par les membres Fondateurs du Parti Communiste du Bénin» qui lui a été présenté.

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Refaire les mêmes choses

Dans le document, il est inscrit les formalités à remplir pour avoir le récépissé d’enregistrement que sont « 1°-Tenir un Congrès Constitutif ; 2°- Actualiser les statuts et règlement intérieur au cours du Congrès ; 3°- Mentionner dans le procès-verbal que les signataires de la déclaration administrative ont régulièrement reçu mandat… ». Pour le PCB, il s’agit de «refaire les mêmes choses, les mêmes formalités que celles réalisées déjà et dont le contenu est déposé au Ministère de l’Intérieur». «Ce qui est inadmissible !», indique le parti. Il rappelle que lors de la rencontre du lundi dernier, le président Patrice Talon, a fait cas de cette démarche. Mais, le PCB a immédiatement répondu «monsieur le Président de la République, notre Parti le PCB, vieux de quarante-deux ans bientôt  ne se plierait jamais à de telles incongruités qui manifestement signifient un déni de droit, un refus de reconnaissance légale de notre Parti ».

Alors, le parti a réitéré les mêmes propos au ministre de l’Intérieur. «Le Parti communiste du Bénin ne se pliera pas à ce qui apparaît comme une oppression, une mesure illégale et tout à fait arbitraire», peut-on lire dans le communiqué. Il réitère son attente que «le gouvernement se conforme à la loi et aux normes constitutionnelles en nous délivrant le récépissé arbitrairement confisqué depuis des mois».

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