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Expulsion de sans-papiers : la promesse de Trump n’a pas été appliquée

Le vendredi dernier l’administration Trump annonçait  une opération prévue dans le pays pour faire respecter les règles en matière d’immigration. Une opération qui selon le président Trump devrait débuter le dimanche dernier. Mais les populations, qui craignaient que les agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) suivent leur procédure habituelle en débusquant dès l’aube les immigrés clandestins, auraient eu plus de peur que de mal.

Une opération avortée

« Ça commence dimanche et ils vont faire sortir les gens et les ramener dans leurs pays », aurait déclaré M. Trump à la Maison Blanche ce vendredi ; ajoutant « Nous nous concentrons autant que possible sur les criminels avant de faire quoi que ce soit ». Pour l’administration Trump les lois sur l’immigration du pays auraient longtemps été ignorées et une application plus stricte serait nécessaire car les démocrates du Congrès n’auraient permis de faire aboutir une réforme complète de l’immigration. Un durcissement donc de la ligne politique de Trump en la matière, qui selon les observateurs, aurait pour principal objectif de s’attacher définitivement les bonnes grâces de l’essentiel des conservateurs qui composeraient sa base électorale.

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Cependant, les milliers de raids annoncées pour ce dimanche n’auraient finalement pas eu lieu en aussi grand nombre. Et selon un responsable de l’administration, Les agents de l’ICE mis en attente pour des raids potentiels ce week-end, n’auraient jamais reçu l’ordre d’exécuter des interventions à l’échelle nationale. Pour Greg Chen, directeur des relations gouvernementales à l’American Immigration Lawyers Association( association américaine des avocats pour l’immigration), que l’annonce des raids par le président Trump mettait ICE dans une position difficile ; « Il veut se vanter de l’application stricte de la loi, mais il met en péril les opérations de son agence en en parlant publiquement avant même que la mise en application ait lieu ».

Une chose serait certaine c’est que l’Union américaine pour les Libertés civiles (ACU), une association non gouvernementale de défense des droits de l’homme, aurait en prévision des ‘’raids’’, intenté une action en justice pour faire cesser les perquisitions et d’éventuelles expulsions, au motif qu’ils étaient arbitraires et que de nombreuses personnes ciblées ignoraient qu’elles étaient soumises à ce que l’on appelle une « ordonnance de renvoi définitif ».

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