L’Iran met en pause une demande de la France

Tout récemment, les relations se sont fortement crispées entre la France et la République Islamique d’Iran. Pour cause, Fariba Adelkhah franco-iranienne de 60 ans et chercheuse au Centre de recherches internationales (CERI) des Sciences Po Paris, docteure en anthropologie de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris a été arrêtée dans son pays d’origine.

L’arrestation de cette illustre universitaire survient dans un contexte où L’Iran n’est plus en odeur de sainteté avec plusieurs pays occidentaux. En effet, Téhéran est de plus en plus méfiant envers les pays européens qui ont signé l’accord sur le nucléaire iranien conclut à Vienne en 2015.

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« J’ai exprimé mon désaccord et demandé des clarifications au président Rohani »

Jean-François Bayart, éminent professeur et ami de Adelkhah a indiqué que la chercheuse a pu voir sa famille et qu’elle n’est pas maltraitée avant d’ajouter qu’il est inquiet par rapport à la durée de détention de son ami.  » Je suis inquiet, car elle n’est pas de constitution très robuste. Et on ignore combien de temps va durer cette détention totalement inadmissible et inacceptable. » Suite à l’arrestation de la chercheuse franco-iranienne, les autorités françaises ont demandé des explications à Téhéran mais pour le moment aucune réponse satisfaisante n’a été reçue.  » Ce qui s’est passé me préoccupe beaucoup.J’ai exprimé mon désaccord et demandé des clarifications au président Rohani. J’attends des retours et des clarifications »  dira Emmanuel Macron devant des journalistes. Ce qui est sûr, c’est que les demandes d’informations de la France vont s’avérer délicates.

En effet, l’Iran ne reconnaît pas la double nationalité et dans la plupart des cas, la République Islamique n’accorde pas d’accès consulaire aux détenus binationaux. Cet état de fait rend compliqué les démarches de la France pour avoir de plus amples informations sur l’arrestation de Fariba Adelkhah et notamment de s’assurer que la chercheuse se porte bien.

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