Meurtre de Mamoudou Barry : voici les arguments de la famille de l’accusé

Mamoudou Barry, un docteur, chercheur en sciences juridiques de l’université de Rouen, était violemment abattu le vendredi dernier, gravement touché, le jeune chercheur d’origine guinéenne succombait à ses blessures quelques heures plus tard. L’agresseur, un jeune homme d’origine turque reconnu déficient mentale aurait particulièrement ciblé Mamoudou à cause de la couleur de sa peau, le père de l’accusé dément.

Un crime racial ? Non cherchez ailleurs…

Selon l’enquête en cours et les témoignages recueillis, notamment ceux de Khalil Keita, lui aussi chercheur à l’université de Rouen et aux côtés de la victime au moment de l’agression ; Damien, le nom qui lui aurait donné son père, aurait de prime abord invectiver Mamoudou avec des insultes raciales, et ce serait ces insultes qui auraient amené Mamoudou à descendre de voiture, mais l’altercation avec Damien dérapait et Barry succombait.

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Du coup, la thèse du crime raciale était évoqué et selon l’information judiciaire ouverte par le procureur Pascal Prache stipulait en substance ; « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec la circonstance que les faits ont été commis à raison de l‘appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie ou une nation, une prétendue race ou religion déterminée ».

Seulement pour la famille de ‘’Damien’’, l’agresseur, le mobile du crime raciale serait difficilement compréhensible et compatible avec la personnalité et le vécu du jeune homme ; et selon Me Selçuk Demir, avocat de la famille « Le jeune homme a grandi dans un quartier populaire avec des gens d’origines et de confessions diverses. Je n’imagine pas une seconde qu’il ait pu agresser quelqu’un en raison de sa couleur ou de sa religion », le fait est que des témoignages existaient et si la thèse du lien direct entre l’agression et la finale de la CAN entre l’Algérie et le Sénégal, avait été écartée ; de nombreuses zones d’ombres subsisteraient et mériteraient d’être levées.

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