Nigéria : Tiwa Savage en colère après une série de violences contre les femmes

Tiwa Savage, star nigériane de la musique, a dit son indignation de voir des femmes agressées par des personnalités publiques. La chanteuse engagée s’est dite outrée par les récents scandales qui avait fait le buzz dans l’e-communauté nigériane ces derniers jours, le viol par un pasteur d’une femme célèbre et l’agression d’une mère allaitante par un élu du peuple.

Savage a « honte d’être nigériane »

Depuis quelques jours, les questions concernant les violences femmes seraient récurrentes dans les discussions sur diverses plates-formes de médias sociaux. Et en l’occurrence les affaires ‘’Busola Dakolo’’ et ‘’Elisha Abbo’’. Des affaires qui avaient fait tellement coulé d’encre et de salive que la star  nigériane, Tiwa Savage dans une série de post sur sa story Instagram, ce mercredi, écrivait ; «Aujourd’hui, je suis réellement gênée d’être Nigériane. La façon dont les femmes sont traitées est dégoûtante ».

Publicité

Photographe de célébrité, l’interview de Busola Dakolo, épouse du chanteur nigérian Timi Dakolo, aurait fait le buzz sur Internet. Dans la vidéo, la photographe affirmait que le pasteur principal de l’Assemblée du Commonwealth de Sion (COZA), une église répandue sur le territoire, Biodun Fatoyinbo, l’aurait par deux fois violée alors qu’elle était adolescente. Résolue maintenant à formellement accuser le pasteur Biodun Fatoyinbo de viol, elle aurait finalement porté officiellement plainte auprès de la police. Et Selon Timi Dakolo, via sa page Instagram du vendredi 28 juin 2019 ;  lui, son épouse et même la communauté de l’église seraient résolus à laisser la justice agir.

Une action en justice réclamée , également par des militants de droits de l’Homme au Nigéria à l’encontre du sénateur, Elisha Abbo, député du Parti Démocratique Populaire représentant le District Sénatorial d’Adamawa North, qui avait agressé une mère allaitante dans un magasin de jouets pour adultes à Abuja en mars. « L’enquête approfondie, transparente et ouverte sur les poursuites engagées contre le sénateur devant le tribunal compétent, conformément à l’article 6 de la Constitution nigériane, transmettrait le message direct que personne n’est au-dessus de la loi » écrivaient en substance les activistes pour les droits de l’homme, regroupé au sein de l’HURIWA (Association des écrivains des droits de l’homme du Nigéria).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité