Le Comité de soutien aux détenus et exilés politiques du Bénin réitère son plaidoyer à l’endroit du président Talon au profit non seulement de ces derniers mais aussi de toutes les victimes de la crise dans le pays. C’est à travers une déclaration de presse vendredi dernier à la Bourse du travail à Cotonou.Le président de la République du Bénin doit œuvrer à faire cesser les pleures des Béninois et Béninoises en cette veille de la célébration de la fête nationale du Bénin, 1er août prochain. C’est du moins ce que pense le Comité de soutien aux détenus et exilés politiques du Bénin. Il s’est exprimé lors d’un point de presse donné dans l’après-midi du vendredi 26 juillet 2019 à la Bourse du travail à Cotonou.
1er août « sur fond de mécontentement »
Il faut des actes pour une décrispation de la crise politique que traverse le pays, estiment les membres du comité. «Nous ne pouvons pas rester sur un fond de mécontentent général pour aller à la fête nationale» a affirmé la présidente du Comité, Françoise Sossou-Holonou. A l’en croire, cela passe entre autres, par des mesures à l’égard des détenus et exilés politiques puis des victimes des événements malheureux postélectoraux des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou et autres de ladite crise.
Le cadeau attendu de Talon
En résumé, ce que souhaite le comité n’est autre chose que ses revendications antérieures à l’endroit du président Talon au profit de cette cible mais restées sans suite, d’après la déclaration de presse. Le comité explique qu’à part la libération du domicile de l’ex président Boni Yayi, c’est le silence radio au sujet des autres revendications. Pis, c’est le renforcement de la chasse à l’homme, regrette-t-il. Les arrestations abusives continuent, les corps des morts par balle dans les affrontements après les législatives sont toujours gardés, des blessés sont en détention, etc.
Dans ses réclamations, le comité demande au Chef de l’Etat de prendre une ordonnance d’amnistie des détenus et exilés politiques. Il exige que l’Etat accorde plus d’attention aux blessés pour les soins ; fasse lumière sur les morts, remette les corps et prenne leurs familles comme pupilles de la Nation.
Le comité demande aussi l’abrogation des lois scélérates objet de mécontentement dans le pays. Il a produit et envoyé au ministère de la justice puis à celui de l’intérieur et de la sécurité publique, un document statistique de cette cible pour laquelle il plaide.
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