Après la récente passe d’armes avec l’Iran au cours de laquelle un drone américain et un drone iranien ont été détruits par les deux ennemis, Washington confirme qu’un nouvel incident aérien a eu lieu, avec le Venezuela cette fois-ci. L’incident lui, ce serait déroulé vendredi dernier, juste au-dessus de la mer des Caraïbes.
Dans les faits, les forces armées américaines accusent le Venezuela d’avoir permis à un avion de combat de fabrication russe, d’avoir suivi un EP-3 Aries, un avion de reconnaissance, de manière trop agressive, sur une période de temps assez conséquente. De son côté, Caracas semble confirmer, ajoutant toutefois que cet avion américain venait tout juste de violer son espace aérien.
Un incident aérien entre Washington et Caracas
Face à la menace, l’US Army a toutefois haussé le ton, assurant que la sécurité de l’équipage et le bon déroulement de la mission de cet avion EP-3 ont été mis en péril. En outre, cet événement a également poussé les forces américaines à une nouvelle fois souligne le mépris apparent du régime pour les conventions internationales. La Russie a également été critiquée pour son désormais visible soutien au régime chaviste du président Maduro.
Selon les autorités vénézuéliennes toutefois, l’avion américain n’a jamais signalé sa présence et s’est donc présenté un peu par surprise, près de l’aéroport de Maiquetia, violant de fait, l’espace national aérien. C’est donc à 11h33, heure locale, que l’armée vénézuélienne a autorisé deux avions de combat à décoller afin d’intercepter l’avion américain et le reconduire hors de l’espace aérien. Deux versions bien différentes s’opposent donc ici, remettant en lumière les tensions entre les deux nations.
Le Venezuela, englué dans la crise
Depuis le début de la crise vénézuélienne, le gouvernement américain soutien le leader de l’opposition Juan Guaido. En effet, Washington plaide pour un départ du président Maduro et l’instauration d’une démocratie plus respectueuse au Venezuela. Frappé par une crise économique, sociale et politique, le pays lui, semble être désormais à court de solutions d’autant que le gouvernement américain continue d’accentuer la pression en imposant des sanctions restrictives au régime.
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