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Édouard Philippe : graves accusations venant d’Italie contre un de ses proches

Nouvelle polémique en vue pour le gouvernement Macron ? En effet, la question peut se poser après puisque suite aux affaires Benalla, Loiseau ou encore de Rugy, voilà que Sandro Gozi, changé de mission à Matignon auprès du Premier ministre, est directement accusé par la presse italienne d’avoir été membre d’un mouvement politique d’extrême droite, néofasciste, alors qu’il était bien plus jeune.

En effet, c’est à la fin des années 1980 que ce dernier aurait rejoint les rangs du Fronte della Gioventù, la section jeunesse du parti MSI, Mouvement social italien, créé dans les années 1970. Connu en Italie, c’est d’ailleurs ce mouvement politique qui a inspiré le FN français de l’époque, à travailler un logo représentant une flamme. Aujourd’hui, celui qui a également œuvré en tant que secrétaire d’État aux Affaires européennes du gouvernement Matteo Renzi (parti Démocrate de centre-gauche), est donc pointé du doigt par de nombreux experts, d’autant plus qu’il a figuré en 22e position de la liste des élections européennes du parti majoritaire français, En Marche.

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Sandro Gozi, membre d’un parti fasciste

Afin de donner plus de poids à ces accusations, le média italien de droite Il Primato Nazionale a dévoilé une photo datée du 9 juin 1987, sur laquelle Gozi, 19 ans, apparaît tout sourire en compagnie d’autres membres du mouvement donc il a rejoint les rangs. À ses côtés, Giorgio Almirante, le fondateur du parti. De quoi donner plus de poids à cette nouvelle polémique ? Pour Gozi, la réponse est non.

Face au buzz, Gozi décide de réagir

En effet, ce dernier affirme qu’à l’âge de 16 ans, après avoir passé son enfance dans une famille chrétienne et dans une région communiste, ce dernier a souhaité commettre une sorte d’acte de rébellion. C’est donc à ce titre qu’il a décidé de rejoindre les grands du Fronte della Gioventù. C’est à partir de ses 19/20 ans qu’il prendra plus de recul avec le parti, comprenant que la voie suivie n’était pas vraiment la sienne. « Il me semble que d’autres responsables politiques, étant jeunes, ont fait des choix qui ont changé au cours de leur vie » assurera-t-il en conclusion.

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