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Iran : Donald Trump s’en prend à Emmanuel Macron

Leur relation semblait pourtant être partie sur d’excellentes bases. Toutefois, depuis plusieurs semaines, force est de constater que la situation a bien évolué. En effet, depuis que la France a confirmé la taxe sur les GAFA, le président américain Donald Trump ne se gêne plus franchement pour tacler son homologue français.

Récemment, le quarante-cinquième président des États Unis a ainsi mis en garde, assurant que personne n’était en mesure de parler au nom du gouvernement américain. Selon ses dires, Emmanuel Macron tente effectivement de s’imposer comme un possible médiateur auprès de l’Iran. Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment acceptable pour le président Trump qui estime que, de fait, Téhéran reçoit des messages contradictoires. « Je sais qu’Emmanuel veut bien faire, comme tous les autres, mais personne ne parle pour les États-Unis à part les États-Unis eux-mêmes », a-t-il d’ailleurs lancé sur Twitter.

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Trump attaque Macron sur Twitter

Depuis le début de la crise, Paris n’a jamais caché son intention de défendre l’accord de Vienne, signé en 2015. D’ailleurs, l’Élysée a répété à diverses reprises qu’elle ferait tout pour sauver ce traité. Aujourd’hui, Paris semble d’ailleurs régulièrement s’entretenir avec Téhéran. À la fin du mois de juillet par exemple, le président Macron a eu l’opportunité de discuter avec Hassan Rohani. « C’est le rôle de la France de faire tous les efforts nécessaires pour que l’ensemble des parties concernées acceptent une pause et ouvrent la négociation » a par ailleurs affirmé le chef de l’État.

Une attaque américaine qui s’inscrit dans un calendrier politique bien précis. En effet, du 24 au 26 août prochain, aura lieu le meeting du G7, à Biarritz. Un meeting auquel participera le président Trump et possiblement le président Rohani. En effet, selon certaines rumeurs, le président iranien a été invité à se joindre aux discussions par Emmanuel Macron. « Je ne pense pas que ce soit vrai », a toutefois estimé jeudi dernier, Morgan Ortagus, porte-parole de la diplomatie américaine, qui n’a visiblement pas été mise au courant de cette possible invitation.

La diplomatie comme bouée de sauvetage

Pour rappel, la politique américaine à l’encontre de l’Iran est considérée comme très dure puisque de multiples sanctions sont imposées au régime de Téhéran. De fait, de réelles tensions entre plusieurs acteurs sont nées de ces décisions, plongeant la région du Moyen-Orient dans une période pleine d’incertitude. Face à cela, diverses nations, comme la France, l’Allemagne, la Suisse (qui représentent les intérêts américains en Iran, faute de relations diplomatiques) ou encore le Japon plaident en faveur de la diplomatie. Toutefois, cela n’a rien changé, l’Iran se refusant à négocier sous pression américaine.

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