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Iran : le ministre Zarif se moque des Américains après les sanctions le visant

Entre l’Iran et les États-Unis, les tensions sont toujours aussi vives. En effet, le gouvernement américain vient d’annoncer qu’une série de sanctions allait être mise en place à l’encontre de Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne. Une annonce qui l’a, semble-t-il, fait sourire.

En effet, c’est via twitter que le principal concerné a remercié les États-Unis de le considérer comme une telle menace. « La raison invoquée par les États-Unis pour me sanctionner, c’est que je suis le principal porte-parole de l’Iran dans le monde. La vérité fait si mal que ça ? » s’est-il ensuite demandé. Une sortie qui intervient quelques jours seulement après qu’un haut responsable de l’administration américain, ayant requis l’anonymat, ait estimé que Zarif était bien le visage du régime, ce même régime qui répand propagande et désinformation.

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Trump annonce des sanctions contre Zarif

Toutefois, ces sanctions n’ont rien de surprenant. En effet, dès le mois de juin, le président Trump a confirmé que de hauts dignitaires iraniens seraient visés sous peu. Ainsi, c’est l’ayatollah Ali Khamenei qui a été touché en premier par une série de sanctions qualifiées de « dures » par le gouvernement américain. Très vite, l’exécutif a ensuite confirmé que Zarif serait lui aussi rapidement concerné. Pour beaucoup, l’humour de l’homme d’État, son anglais courant, son style modéré et ses longues études cachent en fait un homme beaucoup plus dangereux.

« Cela fait bien trop longtemps qu’on lui permet de se faire passer pour un représentant raisonnable et crédible de l’Iran. Aujourd’hui, le président Trump a décidé que ça suffit » pouvions nous notamment lire dans la presse. Résultat, une série de sanctions, notamment économiques a été annoncé. Aujourd’hui, Washington a confirmé le gel des avoirs de Zarif sur le sol américain alors que les transactions entre une entité quelconque et ce dernier sont désormais interdites. Les voyages de ce dernier aux USA seront également interdits, sauf dans le cas de venue à l’occasion de rencontre organisée au compte de l’ONU.

Une décision malvenue

Une décision que l’opposition ne semble toutefois pas comprendre. En effet, l’objectif ici est de rouvrir le dialogue entre les acteurs. Cette annonce semble donc aller à l’encontre des objectifs fixés et annoncés. « Le fait de sanctionner des diplomates affaiblit la diplomatie », a par exemple tweeté le sénateur républicain Rand Paul. Du côté de l’administration, on estime que Zarif n’est pas le principal point de contact, ni même celui qui prend les décisions en Iran.

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