Après 18 années de conflit en Afghanistan, les Américains sont prêts à ouvrir les négociations avec les talibans. En effet, les autorités américaines ont annoncé vouloir rapatrier les troubles engagées, et ce, malgré les violences actuelles. Résultat, afin de garantir un futur plus ou moins serein après leur départ, les Américains envisagent de négocier une paix bienvenue.
Le 20 août dernier, Zalmay Khalilzad, principal négociateur américain dans cette affaire a ainsi assuré que les Américains étaient prêts. Les négociations elles, vont ainsi reprendre et devraient à nouveau débuter dans les prochains jours. L’idée est de trouver un accord entre les acteurs engagés sur le front afghan et permettre le retour des troupes américaines actuellement engagées. « Nous essaierons de conclure les pourparlers sur les sujets qui restent » a ensuite continué l’émissaire américain, en route pour Doha, lieu où la rencontre aura lieu.
Washington souhaite continuer à négocier
La volonté américaine de rapatrier ses troupes s’inscrit dans un vaste plan annoncé par le président Trump, qui consiste à permettre aux armées engagées dans divers fronts, comme en Syrie, à rentrer à la maison. Le dialogue lui, a ainsi débuté il y a un an de ça et le premier round des négociations s’est terminé il y a une dizaine de jours. Ce nouveau rendez-vous pourrait ainsi être le dernier et un accord historique pourrait bien être trouvé entre Américains et talibans. Toutefois, pour beaucoup, ces manœuvres visent surtout à aider Donald Trump dans sa quête de l’élection de 2020.
Trump, un aveu d’échec ?
En effet, ce dernier pourrait appuyer sur l’accélérateur et permettre à ses troupes de rentrer avant la date des élections. Gagnant des voix auprès des armées et patriotes engagés, ce dernier risque toutefois de permettre à la violence et au terrorisme d’avoir le champ libre en Afghanistan, deux des raisons pour lesquelles les Américains se sont engagés en premier lieu sur ce front, sans avoir jamais vraiment réussi à totalement le maîtriser. Aujourd’hui, un cessez-le-feu général ne devrait d’ailleurs pas être annoncé, les talibans acceptant toutefois d’entrer en négociation de paix avec le gouvernement de Kaboul.
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