Tuerie de masse aux USA : sous le feu des critiques, Trump essaie d’éteindre la polémique

En l’espace de 13 heures ce weekend deux tueries de masse ont eu lieu sur le sol américain. Du côté d’El Paso, premièrement, où un jeune homme de 21 ans a ouvert le feu sur des passants qui se promenaient dans un centre commercial. En Ohio ensuite, ou un homme a tiré à vue sur des jeunes qui profitaient de leur soirée, dans un quartier plutôt anymé.

Au total, la tuerie d’El Paso a fait 20 morts et 26 blessés, alors que celle survenue à Dayton, dans l’Ohio, a fait 9 mots. Le premier événement était en fait la manifestation d’une haine raciale. L’auteur des tirs, qui encourt la peine de mort, a publié un manifeste sur le réseau social 8chan, selon lequel le Texas faisait face à une invasion hispanique. Sur les 20 personnes décédées, six seraient d’origine mexicaine.

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29 mots en 13 heures

Du côté de Dayton, la piste du règlement de compte familial a été privilégiée. Abattu, l’auteur des tirs a tué neuf personnes dont sa propre sœur. Une double fusillade survenue en l’espace de quelques heures qui a bien évidemment relancé les débats autour du port d’armes et de la sécurité aux États-Unis. Sous le feu des critiques pour sa proximité avec la NRA, le puissant lobby pro-armes américain, le président Trump n’a pas tardé à réagir.

Trump, une réaction nécessaire

Selon lui, il n’y a pas de place pour la haine aux États-Unis. S’il reconnaît volontiers qu’il y a des progrès à faire en matière de gestion de l’accès aux armes, le chef de l’État n’entend toutefois pas changer sa politique, estimant que cette double attaque relevait de la maladie mentale. Une explication que ses adversaires politiques n’ont pas hésité à critiquer et pointer du doigt, ces derniers rejetant même la faute sur les sorties successives du chef de l’État.

Les démocrates montent au front

Bernie Sanders, l’un des favoris à la présidentielle 2020 et sénateur du Vermont, a ainsi invité le président Trump à cesser ses attaques « raciste, haineuse et anti-immigrés ». En outre, ce dernier a estimé que le langage utilisé par le président américain attisait et encourageait les extrémistes. De son côté, Beto O’Rourke a eu sensiblement le même message. Originaire d’El Paso, ce dernier a accusé le président Trump d’encourager le racisme et la violence qui en découd.

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