Le gouvernement béninois a décidé de suspendre à partir de cette année, la section anglophone dans les Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes) au Bénin. Au cœur, une question entre autres, de déstabilisation des économies des pays voisins au Bénin selon le professeur Dodji Amouzouvi.« Il n’y aura plus de section anglophone dans les Epes au Bénin à compter de cette année. Car, il n’y a pas un système nigérian délocalisé dans nos Epes. …». Ce qu’annonçait le directeur des Etablissements privés d’enseignement supérieur (D-Epes) au Bénin, professeur Dodji Amouzouvi, en mars derniers est confirmé, et il revient sur les biens fondés de cette décision du gouvernement béninois.
Du tord aux économies des pays voisins
C’est une mesure qui fait suite à un ensemble de plaintes reçues par le Bénin au plus haut niveau des pays voisins dont les étudiants se font formés dans ces sections anglophones, à en croire le professeur Dodji Amouzouvi. « On accusait le Bénin de déstabiliser les économies des pays voisins » a-t-il rapporté cet après-midi au micro de la radio nationale du Bénin.
Il s’agit d’après ses explications, d’une conséquence de la mauvaise qualité de la formation dans ses universités. « On nous dit, ‘’vous formez mal les citoyens de ces pays’’. Et quand il y a une ressource humaine de mauvaise qualité, l’économie prend un coup » indique le directeur.
Il rappelle qu’en novembre 2015, il y a eu une table ronde sur la filière anglophone assortie de recommandations pour mettre fin à ce qu’il appelle « système de monstre à deux têtes dans l’enseignement supérieur au niveau des structures privées ». Aussi, a-t-il été institué un nouveau système d’intégration des étudiants de pays anglophones, lusophones, russophones dans l’enseignement supérieur au Bénin.
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