USA – Iran : la proposition de Téhéran à Washington

Douze mois après le retrait des USA de l’accord sur le nucléaire iranien, les tensions entre les deux pays n’avaient fait que s’exacerbées. Les USA imposant de lourdes sanctions économiques sur la République Islamique,  l’Iran réagissant en suspendant certains de ses engagements dans le cadre de cet accord, avec entre ces deux évènements, des  navires attaqués, des drones arrêtés et des pétroliers saisis.

Pas de discussions, si sanctions il demeure

Lors d’une réunion avec le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, ce mardi; Le président iranien aurait redit que les sanctions américaines à l’encontre de son pays constituaient un acte de « terrorisme économique ». Pour Rouhani, la paix avec l’Iran est la mère de toute paix et « la guerre avec l’Iran est la mère de toutes les guerres et qu’en conséquences, (…) si Washington souhaitait ouvrir des négociations avec Téhéran, il devait lever toutes les sanctions contre son pays avant tout ».

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Des déclarations aux allures d’ultimatum alors que la tension s’exacerbait également dans le Golf persique avec la saisie par la république islamique, ce lundi, d’un troisième navire dans le Golfe, qui aurait prétendument contenu de la contrebande de pétrole ; alors même que les USA qui avait appelé à une coalition maritime dans le golfe Persique, s’était vu opposé une fin de non-recevoir par de nombreux pays européens.

Et le président Rouhani de poursuivre ce mardi en déclarant que les américains auraient plus à gagner à monter leur bonne volonté avant de prétendre à vouloir entamer des négociations ; « Si vous voulez la sécurité, si vos soldats veulent la sécurité dans la région, acceptez la sécurité (…) si vous voulez, des pourparlers, vous devez préparer le chemin. Et le chemin c’est le repentir. Il n’y a pas d’autre moyen. ».

Une réponse

  1. Avatar de Trent
    Trent

    Les nouvelles sanctions imposees par Donald Trump ont-elles neanmoins un sens en termes d’efficacite ? Le president Hassan Rohani a affirme hier que cette nouvelle salve de sanctions sera « sans effet puisqu’il (le guide supreme) n’a pas d’actifs a l’etranger ». Elles peuvent paraitre symboliques puisque economiquement il n’y a pas de consequences directes, meme si celui qu’on appelle le « Rahbar » (« guide » en persan) dispose d’un empire financier considerable. « Ces sanctions apparaissent comme superflues. Les organisations sous le controle de Ali Khamenei et toutes les organisations que controle l’Etat iranien sont deja sous le coup de sanctions americaines etendues », estime pour L’Orient-Le Jour Esfandyar Batmanghelidj, analyste et fondateur du site Bourse and Bazar, qui suit de pres l’economie iranienne, expliquant ainsi que « cela n’entraine aucune restriction economique ». « Ces sanctions ont toutefois un impact politique tres important », complete Jonathan Piron, specialiste de l’Iran pour le site Etopia, contacte par L’OLJ, ajoutant que « les menaces visant Zarif, tres populaire en Iran, arrivent a faire la symbiose entre ceux qui vont defendre le guide et ceux qui vont se retrouver dans la position pragmatique de Zarif et qui considerent que Washington refuse l’idee meme d’une negociation ».
    Представление интересов в суде по гражданским делам – Зайцев и партнеры

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