Entre Ilhan Omar et le président américain Donald Trump, les relations n’ont jamais été au beau fixe. En effet, l’élue démocrate s’est toujours montrée offensive à l’égard du chef de l’État qui n’a jamais hésité à le lui répondre. L’invitant une première fois à retourner de là où elle vient, le président Trump a ensuite joué de ses relations afin de bloquer sa venue à Israël.
Lundi, Omar est revenue à la charge, taclant le président Trump sur son manque de discernement concernant la question iranienne. En effet, après que l’Arabie Saoudite ait été frappée par deux attaques signées des rebelles houthis yéménites, le gouvernement américain a annoncé attendre le feu vert saoudien afin d’entamer une possible guerre en Iran. Une sortie qui a provoqué la colère des républicains et des démocrates, qui ont eu du mal à comprendre comment le président pouvait se reposer sur Riyad et placer l’Amérique en tête.
Ilhan Omar, très critique
« Seul le Congrès a le pouvoir d’autoriser une entrée en guerre. Le président ne l’a pas. Le secrétaire d’État ne l’a pas et l’Arabie Saoudite encore moins », a ainsi lancé la nouvelle venue au sein des élus américains. Elle continuera son plaidoyer, en affirmant qu’il était temps que les Américains comprennent que le gouvernement en place qui ment à propos de tout, ne peut être cru aveuglément. Toujours selon ses dires, les États-Unis ne sont pas en position de force et ont déjà énormément de dossier à régler s’ils souhaitent avancer. Une guerre sans fin avec l’Iran reviendrait à faire un pas en arrière.
Trump, des messages qui ne passent plus
Du côté Américain, le président Trump persiste et signe. S’il concède ne pas rechercher de nouveau conflit, celui-ci affirme que parfois, les événements poussent à revoir sa copie. Une situation qui pourrait l’aider à gagner quelques voix en vue des prochaines élections de 2020. À la traîne dans les sondages, certains experts craignent même une déconvenue historique pour les républicains. Le manque de confiance concernant les informations révélées par la Maison-Blanche pourraient effectivement peser lourd. Selon un récent sondage signé CNN, 71% des personnes interrogées ne croient que peu ou pas du tout, les informations officielles.
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