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Naissance de Daesh : un ex-ministre de Trump critique Obama

Aux États-Unis, l’ancien secrétaire à la défense de l’administration Trump, Jim Mattis, a dressé un portrait peu élogieux de l’ancien président Barack Obama et de son vice-président, en course pour l’investiture démocrate, Joe Biden. En effet, selon ses dires, les deux ont favorisé l’arrivée de Daesh de par leur « ignorance » et leur « naïveté ».

Dans son nouvel ouvrage, intitulé « Call Sign Chaos: Learning To Lead« , Mattis qui a quitté le gouvernement après avoir eu des désaccords concernant notamment le retrait des troupes américaines de Syrie, s’est montré très critique. Selon lui, la période Obama, au cours de laquelle l’exécutif souhaitait absolument voir les troupes américaines quitter l’Irak, a été relativement favorable au développement de Daesh. Les décisions prises ont entraîné la frustration de James Mattis qui semble ainsi tenir pour responsable l’ancien président démocrate.

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Obama, Biden, des décisions pointées du doigt

À l’époque, le débat se portait sur la façon dont gérer le retour des troupes américaines. Si Leon Panetta, le ministre de la Défense de l’époque, a continué de plaider en faveur d’un retrait progressif et lent visant à assurer une transition pérenne est dédouané, Obama lui, l’est beaucoup moins. Pour beaucoup, le président lui, était aveuglé par la promesse effectuée de voir les milliers d’engagés sur le front irakien, de retour à la maison rapidement. Résultat, les conséquences d’une telle décision auraient été mal anticipées.

L’Irak sombre, la Syrie se désintègre

Biden lui, est également pointé du doigt pour son rôle joué dans cette décision. S’il a effectivement écouté de nombreux points de vue et explications, ce dernier a toujours eu en tête d’agir en fonction de Barack Obama. Son esprit avait déjà pris sa décision et rien ne semble pouvoir empêcher le vice-président de l’époque à changer de voie. Suite à l’annonce du retrait américain, l’Irak s’est ensuite mise à glisser vers une guerre certaine.

En 2016, alors que Daesh commençait à gagner du terrain, 5.000 militaires ont été renvoyés sur place. « En l’espace de quelques années, c’est la Syrie qui s’est totalement désintégrée » continue Mattis dans son ouvrage, comparant l’endroit à l’enfer sur Terre. Cette situation a donné lieu à une vague de migration sans précédent, modifiant considérablement le paysage politique européen, favorisant également la montée des extrêmes. 

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