Négociations directes avec Trump : Rohani fait volte-face

Le dossier du nucléaire iranien est un sujet très sensible. Avec l’élection de Donald Trump à la présidence américaine en 2016, les relations entre la République Islamique d’Iran et Washington sont devenues très exécrables. C’est ainsi que le magnat de l’immobilier a désengagé son pays de l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015.

Les USA, en plus de s’être retiré unilatéralement de l’accord de Vienne, ont rétabli les sanctions économiques à l’encontre de Téhéran. De plus, Donald Trump n’a pas hésité à traiter l’Iran de soutien majeur au terrorisme international. Les autres pays signataires de l’accord de Vienne que sont les puissances européennes semblent impuissantes face à la situation actuelle du dossier iranien. Emmanuel Macron a fait de son mieux pour faire baisser la tension entre Téhéran et Washington en vue de sauver l’accord sur le nucléaire, mais la mission s’annonce délicate.

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Rohani remet les choses dans leur contexte

En Mai dernier, la République Islamique d’Iran avait pris la décision de commencer à se désengager de certains de ces engagements sur l’accord de Vienne, mettant ainsi dos au mur les pays européens signataires de l’accord. Ce mardi 03 Septembre, alors qu’il s’exprimait à la tribune du parlement iranien, Hassan Rohani, le président de la République Islamique a indiqué qu’à l’état actuel des choses, aucune discussion n’est possible avec les Etats-Unis. Il y a quelques semaines, les signaux semblaient être au vert pour que Donald Trump et Hassan Rohani se retrouvent autour d’une même table de négociation.

Un message clair

Emmanuel Macron avait œuvré pour que les deux dirigeants puissent se rencontrer lors de l’assemblée générale annuelle de l’ONU qui doit se tenir en septembre. Pour Rohani, il y a eue confusion et le dirigeant iranien a rejeté toutes idées de discussions avec les USA.  » Nous l’avons dit plusieurs fois et nous le répétons, aucune décision n’a été prise de tenir des négociations bilatérales avec les États-Unis. Par principe, nous ne voulons pas de négociations bilatérales avec les États-Unis ». Dira Hassan Rohani

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