Ce samedi, le commandement central américain (CENTCOM) annonçait avoir frappé un camp d’entraînement lié à Al-Qaïda dans le nord d’Idlib, visant des dirigeants « responsables d’attaques menaçant des citoyens américains, des partenaires et des civils innocents« . Le dimanche, la Russie reprochait aux USA d’avoir « compromis » un cessez-le-feu fragile en Syrie.
Des russes mécontents
«En violation de tous les accords obtenus, les États-Unis ont frappé la zone de désescalade d’Idlib, sans en prévenir ni la Russie ni la Turquie», aurait déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué ; ajoutant que Le raid aurait causé « de grandes pertes « . Selon L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne, ce serait « au moins 40 combattants » qui auraient été tués dans l’attaque.
La Turquie, qui soutenait les factions rebelles, et la Russie, principal allié d’Assad, avaient conclu un accord de «désescalade» en 2017 visant à enrayer les combats à Idlib.
Dans le cadre de ses accords avec la Russie et l’Iran, l’armée turque occuperait une douzaine de postes dans la région d’Idlib et Ankara soutenait également les forces rebelles qui occupaient des étendues de territoire au nord d’Idlib, près de sa frontière. Mais ; selon la défense russe, «Par leurs agissements, les États-Unis ont mis en péril le maintien du cessez-le-feu dans la zone de désescalade d’Idlib ». Les USA cependant, aurait signifié que de récentes informations auraient indiqué que Hay’et Tahrir al-Sham (HTS), l’ancien exécutant d’Al-Qaïda en Syrie opéreraient toujours dans la région d’Idlib.
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