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Violences xénophobes en Afrique du Sud : Kemi Seba accuse !

Par Benjamin Lawson
il y a 2 ans
(Tout le monde en parle)
5 Commentaires
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Les violences xénophobes en Afrique du Sud ne laissent pas de marbre Kemi Séba. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, le patron de l’Ong Urgences Panafricanistes a essayé d’expliquer le phénomène. Pour lui, il faut s’empêcher de hurler avec les loups et les médias occidentaux qui  « se gargarisent de cette situation ».

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“Il n’y a pas eu un travail qui a été fait pour qu’il y ait une justice raciale”

Pour comprendre les violences xénophobes, il faut remonter dans l’histoire de l’Afrique du Sud, invite le panafricaniste. « Là où (Mandela et Thabo Mbéki) se sont battus pour qu’il y ait un travail de retour du pouvoir politique à la majorité noire, il n’y a pas eu un travail qui a été fait pour qu’il y ait une justice raciale face à l’oppression raciale qui a été effectuée » explique Kemi Séba. Pour appuyer son argumentaire, le panafricaniste a cité Frantz Fanon qui estime que quand un individu a subi la violence du colonialisme et qu’il n’y a pas un travail de justice  qui est  effectué pour que cette  violence soit guérie, on rend le « patient étranger à lui-même et il y aura des comportements en lui qui ne sont pas réglés ».

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C’est ce qui se passe actuellement en Afrique du Sud analyse Kemi Seba. La population qui était déjà malade parce qu’elle n’avait pas obtenu justice face à l’oppression qu’elle avait connue, « est devenue plus malade et au lieu de s’attaquer à ceux qui détiennent tout le levier économique du pouvoir (Oppenheimer, les Boers et une certaine oligarchie noire), a fini par s’en prendre à ses semblables en l’occurrence le prolétariat africain qui vient travailler aussi sur le terrain sud-africain ».

Ne hurlez pas avec les loups

Cette maladie présentée comme la xénophobie n’est que « la résultante d’un problème d’injustice sociale, d’injustice raciale, structurelle, que la population insère en son sein et qu’elle n’a pas été capable de diriger vers les bonne cibles » complète le patron de l’Ong Urgences Panafricanistes. Face à cette situation, « il faut un travail de justice sociale urgent et d’éducation politique » estime Kemi Séba qui invite les africains à arrêter de hurler avec les loups  comme le système occidental le veut parce que leur objectif est d’ humilier les africains en faisant croire que les noirs ne sont pas capables de diriger l’Afrique du Sud.

Commentaires 5

  1. Jean-prosper Boulada dit :
    8 septembre 2019 à 09:57

    La responsabilité revient aux élites sud-africaines noires notamment celles qui ont pris les armes pour combattre l’apartheid notamment entre autre le compromis historique bancal de Mandela avec les racistes blancs qui n’a jamais posé la question décisionnelle géostratégique en matière de souveraineté multidimensionnelle pour la majorité noire .Résultat:la jeunesse sud-africaine n’est pas éduquée politiquement et conduit à l’auto-detestation d’elle-même. Quel drame ?Quelle tragédie.

    Répondre
  2. Capi dit :
    8 septembre 2019 à 04:15

    Bref, c’est toujours la faute aux autres ! Le discours victimaire sur les Noirs, cessera un jour. Le frustré kebab semi, ****, finira aux oubliettes…

    Répondre
  3. Adjinakou Kla-Kla dit :
    7 septembre 2019 à 07:40

    @SBiko,
    Kemi Seba a raison de ne pas évoquer dans un premier temps la situation sociale et politique qui prévaut au Bénin. Rappelez vous de ce qui lui est arrivé au Sénégal, en Côte D’Ivoire, au Togo!… Le Benin est son point de chute et son pays d’origine. Cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas critiquer et dénoncer le Bénin quand ça ne va pas bien au contraire. Mais comprenez que vous ne pouvez pas vous mettre tout le monde à dos au risque de vous faire bloquer toutes les portes de sortie et les issues de secours puis de perdre tous vos soutiens.
    C’est la raison pour laquelle Kemi Seba doit jouer à l’équilibriste. C’est à dire savoir se taire quand il le faut non pas par résignation ou par abandon et savoir parler et donner de la voix au moment venu.
    Vous ne pouvez pas scier la branche sur laquelle vous êtes assis. Ce n’est pas malin d’agir ainsi.

    Répondre
  4. SBiko dit :
    7 septembre 2019 à 03:20

    Diplômé de l’Université du Québec en Communication et politique, je dois dire que Monsieur Seba a fait là une analyse systémique d’une très grande pertinence que les plus érudits en sciences sociales ne peuvent pas toujours faire spontanément. Je crois que Monsieur Seba a su mettre les bonnes lunettes pour lire ces drames.
    D’un drame social à un autre cependant, je dois avouer que je ne comprends toujours pas le silence de monsieur Seba sur les drames sociopolitiques qui secouent son propre pays depuis les récentes élections législatives. Je comprends que monsieur Seba ait choisi d’attendre la prochaine élection présidentielle pour «parler», mais comment pourra-t-il parler librement demain s’il n’est pas en mesure de le faire aujourd’hui?

    Répondre
    • Xenophon dit :
      7 septembre 2019 à 07:36

      Excellent comme commentaire. Kemi Sena veut tjrs excuser les violences faites par les noirs à l’égard d’autres noirs. C’est nier le fait que les noirs font du mal à leurs frères de même couleur.. Des milliers de noirs envoyés en esclavage grâce à la participation active des souverains eux-mêmes. Nous devons reconnaître que nous-mêmes nous avons une grande part de responsabilité surtout si nous continuons à tenir des discours haineux à l’égard de l’étranger..

      Répondre

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