Invité d’une émission spéciale de la télévision nationale le samedi 19 octobre dernier, le ministre de la communication a opiné sur l’absence de certains partis au dialogue politique. Pour l’autorité dont les propos ont été rapportés par le journal L’Evènement Précis, il y a des formations politiques invitées à ces assises mais qui n’avaient pas de récépissé provisoire.
Ils ont juste manifesté la volonté de se conformer aux textes. A contrario, il y en a qui « ont eu le potentiel de refuser de se conformer et qui se sont constitués en une rébellion chromosomique ». « Ils se sont exclus d’eux-mêmes » estime Alain Orounla qui a ensuite abordé la question du financement des partis politiques discutée au cours du dialogue politique. Selon les explications du ministre, les formations politiques enregistrées et reconnues auront un premier financement de la part de la République.
Celles qui sont présentes au parlement « auront un peu plus que celles qui n’y sont pas ou n’ont pas réussi à passer l’épreuve » fait-il savoir. Cela doit normalement amener les partis qui ne veulent pas se conformer, à réviser leur position, estime l’autorité qui n’a pas passé sous silence la non convocation de la société civile et du clergé à ces assises politiques.
« Il lui témoigne toujours son amitié »
Pour lui, ces deux composantes de la société n’avaient rien à faire au Palais des Congrès. « Il n’y avait aucune raison pour que les lois qui organisent la compétition politique (…) soient amendées par des non politiques. Il n’y a rien qui concerne une église dans la relecture de la charte des partis ou dans le code électoral » a clairement indiqué Alain Orounla. L’autorité a ensuite fait des révélations sur Boni Yayi et Patrice Talon.
L’actuel président aurait selon ses dires, téléphoné à son prédécesseur. « Je peux vous révéler que le Président de la République a téléphoné au Président Boni Yayi afin qu’il rentre » a déclaré le ministre de la communication avant d’ajouter : « Il lui témoigne toujours son amitié. Ce n’est pas parce qu’il y a des incompréhensions qu’on ne va pas cohabiter ». Ces propos du ministre seraient controuvés. C’est ce que les proches de l’ex président auraient fait savoir.
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