La Russie s’inscrit en faux contre les révélations qui ont été faites par le quotidien américain le New York Times sur des prétendus bombardement d’hôpitaux syriens. Par le biais d’un communiqué signé par le porte-parole du ministère russe de la Défense, Moscou balaie du revers de la main toutes les accusations et indique que la publication de ce média américain est victime d’une manipulation des terroristes. Il pointe également d’un doigt accusateur les services de renseignements britanniques.
Des preuves sans valeurs ?
Ils seraient selon lui, à la base de la diffusion de ces informations qu’il juge fausses. Selon le communiqué, les preuves que brandit le New York Times ne valent rien. « Les prétendues “preuves” fournies par le NYT ne valent même pas le papier sur lequel elles sont imprimées » a déclaré le général Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense dans le communiqué. La publication du média américain rapportait en effet que l’aviation russe a frappé certains centres sanitaires civils qui étaient inscrits sur la liste des sites qui ne devraient pas faire l’objet des raids aériens. Le journal a notamment cité les centres comme : Nabad al Hayat, dans la province d’Idleb (nord), les hôpitaux Kafr Nabl et Kafr Zita et l’hôpital pédiatrique Al Amal.
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Modus operandi…
Selon la description qu’a faite le NYT du mode opératoire de l’aviation russe, un contrôleur au sol communique dans un premier temps les coordonnées de l’hôpital au pilote. Une fois la cible repérée par le pilote, ce dernier attend le feu vert du contrôleur pour frapper. L’aviation russe aurait utilisé le même mode de fonctionnement pour frapper les centres hospitaliers.
Mais selon le communiqué du général Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le mode de fonctionnement décrit par le journal ne correspond en rien à celui de l’aviation civile russe. « Les transmissions de coordonnées de cibles aux pilotes de bombardiers russes en Syrie ne se fait pas de manière orale sur des ondes libres » a-t-il expliqué. Notons que l’attaque d’hôpitaux est considérée comme un crime de guerre dans le droit international.
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