A l’issue du dialogue politique au Bénin, des recommandations ont été formulées. Un comité d’experts a ensuite été mis en place pour s’occuper de la mise en œuvre technique des mesures législatives liées à ces recommandations.
Il est constitué de neuf membres à savoir : Dorothée Sossa, facilitateur du dialogue politique, Victor Topanou, Rapporteur général, Orden Alladatin, premier rapporteur, Luc Sinzogan, deuxième rapporteur, Mathurin Nago, André Okounlola, Augustin Ahouanvoebla, Abdoulaye Gounou et Barthélémy Kassa, tous des députés issus de l’Union Progressiste et du Bloc Républicain. Dans un post publié sur sa page Facebook, Candide Azannai a passé au scanner les profils de ceux qu’il appelle de « prétendus experts ».
« Un obligé administratif du pouvoir »
A l’en croire, « tous les anciens de ce pays savent le cercle qui était celui de Dorothée Sossa, de Victor Topanou et de l’actuel Président de la Cour constitutionnelle ». Quant à Orden Alladatin il serait « le cousin direct de qui est à la manette » selon le premier responsable du parti Restaurer l’Espoir. Le deuxième rapporteur du dialogue politique, Luc Sinzogan est quant à lui, « un obligé administratif du pouvoir » révèle Candide Azannai.
Bénin : Quand Candide Azannai compare Talon à Yayi
Mathurin Nago, André Okounlola, Augustin Ahouanvoebla, Abdoulaye Gounouet Barthélemy Kassa sont les mêmes utilisés sous la 7e législature (…) pour aboutir à l’exclusion électorale,
au coup d’Etat sanglant de confiscation du pouvoir législatif en cours, marqué par le recours « criminel » à la force et à « l’utilisation criminelle » des armes létales contre les populations civiles, fait remarquer l’ex député.
Il se désole finalement de voir le président Talon confier « l’expertise de l’amnistie » à des députés « illégitimes ». Des députés « installés par la force, la terreur et dans le sang des victimes innocentes ».
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