Dialogue politique au Bénin: Fidèle Sonon estime que les partis victimes d’exclusion ne sont pas invités

Invité de l’émission ‘’Sans langue de bois’’ de Soleil Fm, hier dimanche, Fidèle Sonon de l’Union sociale libérale (USL) salue l’idée du dialogue politique mais relève la non-invitation des partis exclus des dernières élections législatives.

Conseiller au cabinet du président d’honneur de l’Union sociale libérale (USL), Fidèle Sonon semble se réjouir de la non-invitation de son parti au dialogue politique initié par le président de la République. «Tant mieux parce que si nous étions invités, on serait dans le dilemme comme les FCBE. Et même si on était invité, on n’y serait pas», a affirmé Fidèle Sonon. Car, pour lui, il ne s’agit pas d’un dialogue mais «plutôt d’un monologue prescriptif».

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Il rappelle que le président de la République parle d’un dialogue pour régler une situation, pour une sortie de crise. A l’origine de cette crise, «c’était l’exclusion des partis de l’opposition ayant manifesté leurs intentions d’aller aux élections législatives». Maintenant quand il s’agit du dialogue, «on n’invite aucun des partis victimes de l’exclusion. On invite ceux qui ne se sont jamais plaints de l’exclusion». Mieux, l’objet ne porte pas sur le contentieux.

Reprise des élections: pas un préalable

Et contrairement aux autres partis comme les FCBE, le Conseiller précise qu’à l’USL, il n’est pas question de faire de la reprise des élections législatives, un préalable à tout dialogue. Mais, c’est un élément à discuter au dialogue. Alors, il trouve malsain qu’on veuille discuter des élections et qu’on impose un mécanisme qui va empêcher de parler des élections. Car, «accepter aller à une autre assemblée constitutive (avant l’obtention du récépissé) veut dire que vous n’existiez pas au moment où on a organisé ces élections législatives».

Pour lui, il n’y a pas eu des élections législatives au Bénin. Donc, il ne s’agit pas pour l’opposition de remettre en cause la 8è législature. Ces élections sont en cause et c’est l’élément principal de la crise. Et «c’est autour de çà que nous devons faire le dialogue». «Nous avons été artificiellement écartés des élections et nous souhaitons que s’il y a dialogue qu’un certain nombre de préalables soient réglés», a relevé Fidèle Sonon avant d’ajouter qu’ «il faut qu’on libère les récépissés sans demander aux partis de se recréer».

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Une bonne initiative

Le Conseiller au cabinet du président d’honneur de l’Union sociale libérale (USL), Fidèle Sonon pense que l’idée d’un dialogue national ou politique est une très bonne initiative. Donc «on peut saluer le président de la République pour cette initiative». C’est pourquoi l’USl était favorable au dialogue, un vrai dialogue. C’est d’ailleurs ce qui justifie la présence du parti le 20 juillet dernier à la rencontre avec le président de la République, chef de l’administration publique qui a bien voulu régler un problème administratif. L’invité confie que le parti a eu raison d’y aller car, «cela nous a permis de comprendre la conception du dialogue du chef de l’Etat».

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Pour Fidèle Sonon, il faut aussi féliciter le président de la République pour avoir eu le courage d’organiser ce dialogue autour de cet objet. Il précise qu’à l’évidence, le seul objet de ce dialogue est le toilettage de la nouvelle charte des partis et du code électoral. Ce faisant, le président Patrice Talon a eu «le courage de faire l’aveu de l’échec du système partisan». Car, ces deux lois sont le socle de la réforme du système partisan.

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