Dans trois jours, le dialogue national annoncé par le président Patrice Talon va démarrer. La Force cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe), seule formation politique de l’opposition invitée à ces concertations, a déjà décliné l’offre. Elle conditionne sa participation à la satisfaction d’un certain nombre d’exigences.
Le camp Paul Hounkpè à qui l’invitation a été adressée demande un dialogue qui associe la société civile et les autres partis de l’opposition à l’instar de Restaurer l’Espoir de Candide Azannai, Parti Communiste du Bénin (PCB) et Union Sociale libérale (USL) de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon. Dans l’autre camp, celui de Eugène Azatassou et de Alassane Tigri, les exigences ne sont pas pour autant différentes.
« Sans ego, il faut essayer de rebondir ensemble »
Interrogé par Rfi, Alassane Tigri pose comme conditions, la reprise des élections législatives du 28 avril 2019, le retour des exilés politiques et la libération des détenus politiques. Pour l’ancien ministre de Boni Yayi, ces fondamentaux doivent se retrouver dans le dialogue, « et sans ego, il (faudra) essayer de rebondir ensemble ».
Dialogue politique au Bénin : Les FCBE de Paul Hounkpè rejettent l’invitation de Talon
Il ajoute aussi que le chef de l’Etat n’est pas contraint à organiser le dialogue dès le 10 octobre prochain. L’homme politique souhaite même que ces concertations soient placées sous l’égide du clergé béninois, parce que, estime-t-il, le président de la République est partie dans le différend. Il ne peut donc pas être « juge et partie ».
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