Il y a quelques jours, Moscou surprenait le monde entier en annonçant avoir trouvé un terrain d’entente avec la Turquie au sujet du dossier syrien. En effet, la Russie s’était entendue avec Erdogan afin de mettre en place une stratégie supposée permettre d’établir les premières fondations d’une paix durable au nord-est syrien.
Dans les faits, durant 150 heures, la Russie devait sillonner la région avec les forces turques afin de faire fuir les Kurdes et s’assurer qu’une zone de sécurité sera bien mise en place, et ce, dans les meilleures conditions possibles. Toutefois, soucieuse de faire respecter les termes de cette entente bilatérale, la Turquie a toutefois mis la pression sur le Kremlin.
Erdogan, un message fort
En effet, Erdogan a confirmé que si Moscou ne respectait pas les engagements pris, alors les forces armées Turques se verraient obliger de chasser les miliciens YPG de par elle-même. L’accord signé prévoir effectivement que la police militaire russe doit tout faire afin de repousser dans les délais les plus brefs, les miliciens kurdes à 30 km au moins de la frontière syrienne.
Les Kurdes, vus comme des terroristes
Pour rappel, les combattants kurdes YPG sont considérés comme appartenant au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Cette organisation est vue par la Turquie comme terroriste. Résultat, afin de protéger son intégrité territoriale, Ankara a décidé de repousser ces derniers le plus loin possible de ses frontières.
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