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France : scandale dans l’entourage d’Edouard Philippe

Edouard Philippe (Photo de Thomas SAMSON / POOL / AFP)

Sandro Gozi était jusqu’ici chargé de mission du Premier ministre français Edouard Philippe depuis le mois de juillet. Conseiller à Matignon, il a dû déposer sa démission ce mercredi 23 octobre 2019. Désormais, Sandro Gozi pourra se défendre. Il pourra se défendre contre les attaques et accusations dont il est l’objet dans la presse. Mais de quoi accuse-t-on cet élu européen venu en 22e position sur la liste LREM et qui siègera à Bruxelles au lendemain du Brexit ?

Plusieurs organes de presse dont Le Monde ont accusé le conseiller Europe d’Edouard Philippe de travailler simultanément pour le Premier ministre français et pour le Premier ministre maltais Joseph Muscat. Un double contrat que l’italien d’origine n’a pas cru bon faire savoir à ses employeurs français. Car ni Matignon, ni l’Elysée n’étaient informés de ce double emploi. Mais l’eurodéputé qui occupera bientôt l’un des sièges laissés libres par les Britanniques après le Brexit n’entend pas se laisser faire.

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Une collaboration qui aurait pris fin depuis juiilet

Sandro Gozi avait annoncé sa démission dans une lettre adressée à l’AFP. Dans la même lettre, il explique que le procès qui lui est fait est en vérité un faux procès et se défend d’un quelconque double emploi. « Le contrat maltais mentionné dans la presse régit légalement une mission de conseil effectuée en tant que consultant externe auprès des autorités maltaises », a-t-il précisé dans son courrier, ajoutant que la collaboration avait pris fin « à (sa) demande après le résultat des élections européennes en France ».

Démissionner pour se défendre

L’italien d’origine explique aussi s’être défait de ses obligations de déclarations officielles « en tant que conseiller ministériel auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique » (HATVP). Puis il explique avoir fait un complément de déclaration après s’être rendu compte que la déclaration en France obligeait à signaler tant les activités publiques que celles privées. Il dit être toujours dans l’attente du « résultat conclusif de l’examen de sa déclaration » par la HATVP. Néanmoins, il a préféré démissionner pour être libre de se défendre et pour ne pas porter préjudice à son désormais ex-employeur.

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