La section Cesti du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) est entrée à compter de ce mercredi 23 octobre 2019 en grève. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’un communiqué rendu public par cette organisation syndicale. Le but de ce mouvement de débrayage qui prendra fin le vendredi prochain est de protester contre le processus de délivrance de 52 attestions à des Béninois.
Plusieurs interrogations sans réponses…
Selon le communiqué du Saes/Cesti, la décision d’aller en grève est venue suite au silence qu’ont opposé les autorités du centre de formation aux diverses actions qu’il a menées. Il rappelle notamment que par le biais de plusieurs correspondances, les responsables du Cesti avaient été appelés à donner des explications sur le processus ayant abouti à la délivrance des attestations à polémique aux étudiants Béninois.
Le communiqué fait mention de la missive envoyée au recteur du Cesti le 25 juillet 2019, et qui exigeait des réponses à des préoccupations telles que : les critères d’admissibilité des 52 journalistes béninois ; le cadre de délibération des résultats ; les participants à la délibération ; l’existence du procès-verbal ou encore l’existence des notes. Mais le Saes/Cesti fait remarquer que face à toutes ces questions, le recteur a préféré un silence.
Patrice Talon mis au courant
L’organisation syndicale dénonce également le fait qu’elle n’ait pas été associée par la commission qui a été mise sur pied « pour statuer sur la dimension pédagogique de ce dossier». Notons qu’avant le lancement de ce mouvement de débrayage, le Saes/Cesti avait déjà adressé une lettre au Président béninois Patrice Talon. Dans cette correspondance au chef de l’Etat du Bénin, les syndicalistes faisaient remarquer qu’il y a eu d’énormes «vices de procédure à la fois administratives et pédagogiques».
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Selon les informations qu’ils ont mentionnées dans la lettre, le nombre des stagiaires ayant régulièrement suivi les cours et participé aux évaluations ne dépasse pas en réalité la vingtaine. Aussi, estiment-ils de «nuls et de nul effet les parchemins délivrés».
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