Invité à l’occasion du Grand Oral des Grandes Gueules afin de faire la promotion du second tome de ses mémoires, l’ancien président du Front national, Jean-Marie le Pen, a eu un mot à l’égard des gilets jaunes. En effet, ce dernier a avoué avoir suivi d’un œil l’évolution du mouvement, mouvement pour lequel il a d’ailleurs évoqué toute sa sympathie.
Retiré de la vie politique depuis quelques années déjà, Jean-Marie le Pen a toutefois confié toujours suivre l’actualité. Travaillant sa pensée, ce dernier a confié avoir étudié les récents événements, notamment celui qui a agité la France de nombreuses semaines durant, le mouvement des gilets jaunes. S’il a avoué avoir éprouvé de la sympathie pour le mouvement et l’uniforme, qu’il considère comme le seul vrai chef des manifestations, ce dernier a toutefois confié qu’il n’aurait pas pu se joindre aux citoyens, dans la rue.
Jean-Marie le Pen et sa sympathie pour les Gilets Jaunes
« Le peuple est intervenu dans ses propres affaires avec une certaines détermination », a-t-il lancé, se réjouissant de voir la France, enfin debout. Toutefois, la répétition des manifestations lui est apparue un peu fatigante. « Le gouvernement a joué la durée, les a fatigués. Mais ça a duré longtemps quand même et ils sont toujours présents. En tout cas, on ne peut pas dire qu’ils soient complètement partis », a-t-il continué avant d’évoquer les violences policières.
Le Pen évoque les violences policières
Si beaucoup de politiques ont haussé la voix face aux nombreuses violences policières, ce dernier a affirmé qu’il a été normal de voir des blessés de part et d’autres. Selon ses dires, les policiers et les manifestants sont des hommes et des femmes, aux sentiments et réactions différentes. « Quand on s’empoigne, il ne faut pas s’étonner qu’on se fasse mal » a-t-il ensuite affirmé, semblant presque excuser certains dérapages.
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