Guerre en Syrie : Trump rappelle que son pays est à des milliers de kilomètres

© Backgrid USA / Bestimage

La Turquie et Recep Tayip Erdogan, lançait la semaine dernière, une attaque militaire contre les Kurdes. Après cette offensive qui aurait fait plusieurs centaines de morts et plusieurs milliers de déplacés, la Turquie aurait révéla sa volonté de prendre quartier dans le nord-est de la Syrie. Des velléités qui n’émouvaient que très peu le président Trump malgré les critiques au sein de la classe politique américaine  contre ce qu’elle appelait, l’abandon d’un allié clé dans la lutte contre l’Etat islamique.

Quand Trump se lave les mains de la crise Turco-syrienne

Quand ce lundi, l’administration Trump avait menacé de sanctions économiques la Turquie pour son invasion sur les régions contrôlées par les kurdes ; de nombreux observateurs avaient pu croire que le président américain reviendrait sur sa décision de rapatrier les troupes américaines présents dans la région. Par ailleurs  en sus des pressions au sein même de la classe politique, des conversations téléphoniques notamment avec le président français, lundi dans la soirée, auraient fait espérer une action vigoureuse et donc décisive pour mettre fin à la crise.

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Mais plus tard dans la journée du même lundi, le président Trump faisait une série de tweets qui semblaient lever toute équivoque. Pour Donald Trump, sa bataille avec l’Etat Islamique était terminée. « Après avoir vaincu 100% le califat du groupe Etat Islamique, j’ai retiré l’essentiel de nos troupes de Syrie. (…) J’espère que cela se passera bien pour tout le monde, nous nous sommes à 11.000 kilomètres! » a t-il écrit.

Libre à Napoléon Bonaparte d’aller protéger les Kurdes

Pour Donald Trump, il est hors de question de renvoyer ses troupes se battre pour une nation comme la Syrie, qu’il considère comme l’ennemie des USA. Peu importe que les anciens alliés, les kurdes soient pris entre deux feux. « Laissons la Syrie et Assad protéger les Kurdes et combattre la Turquie pour leur propre terre, (…) Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes me convient bien, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte. »

L’allusion à l’Empereur français serait selon les observateurs un  bras d’honneur fait au président Macron. Trump demandant sarcastiquement au président français de lui-même se jeter dans la bataille et d’envoyer ses propres troupes puisqu’il semblait tant tenir à la pacification de la région.

Une réponse

  1. Avatar de Atangana Bertrand
    Atangana Bertrand

    Pas d’enjeux, pas de jeux. S’il y avait du pétrole à prendre dans cette région, une coalition États-Unis-grande Bretagne-Israël et autres pays européens serait déjà en route pour combattre contre l’envahisseur d’un pays souverain. Trump ne se trompe pas sur la distance…11000 kilomètres… À dire que Barack Obama était nulle en métré, lui qui a cru que bengazi était à un jet de pierre de l’Amérique.

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