Face à la pression du gouvernement américain, la Chine a finalement renoncé à mettre en place son grand projet gazier en Iran. Les autorités iraniennes ont confirmé l’information, ajoutant que la compagnie pétrolière publique Petropars allait désormais s’occuper seul de ce vaste projet. Une véritable victoire pour Washington qui a su faire plier Pékin.
Signé en 2017, le contrat d’exploitation devait faire du gisement concerné, le plus grand et le plus important au monde. Le groupe français Total devait s’associer à la China National Petroleum Corporation ainsi qu’au groupe iranien Petropars. Toutefois, suite au retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, le géant français Total a décidé de revoir sa copie. Très vite, il s’est avéré que la décision de se retirer du projet était la plus logique pour Total.
Total jette l’éponge, la Chine aussi
Face aux sanctions, le groupe chinois CNPC n’a toutefois pas tremblé et à confirmer reprendre les parts de Total dans ce projet pharamineux. Cependant, après une année, il s’avère que le groupe chinois ait décidé de revoir sa copie et aurait décidé de jeter l’éponge. Dimanche, Petropars est d’ailleurs devenu le seul maître à bord de ce projet. Un véritable revers pour Téhéran qui souhaitait s’appuyer sur les technologies étrangères afin de mener à bien son projet.
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Si le coup est dur, Téhéran semble cependant confiant et a affirmé à plusieurs reprises que la mise en exploitation du site se fera dès l’an prochain. En outre, le régime semble vouloir développer à tout prix son secteur énergétique et affirme que ses infrastructures seront de plus en plus stables et puissantes. Reste maintenant à trouver des partenaires puisque la Chine, outre le fait d’avoir prix ses distances dans ce projet, se tourne de moins en moins vers Téhéran afin d’acheter certaines matières premières.
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