,

Jessica Edosomwan : la nigériane parmi les femmes les plus recherchées d’Europe

Photo DCPJ

Ce vendredi, Europol, L’agence européenne de police, lançait une nouvelle campagne visant à capturer les femmes les plus recherchées parmi les criminelles du continent affirmant que leurs crimes étaient aussi graves que ceux commis par des hommes. En France ce serait une nigériane qui tiendrait le haut du pavé, Jessica Edosomwan, qui aurait échappé aux mailles des filets policiers depuis 2007.

« Le Crime n’a pas de genre »

La nouvelle campagne d’Europol, « Le Crime n’a pas de genre », se matérialiserait par un nouveau site interactif avec pour objectif selon l’agence d’attirer « le plus grand nombre de visiteurs possible ». Mais pas seulement, selon la porte-parole d’Europol, Tine Hollevoet « Les gens pensent que ces crimes ne sont généralement pas commis par des femmes, mais ils sont tout aussi graves que ceux commis par des hommes ». Le nouveau site web donc révélerait de manière interactive les visages de fugitifs recherchés par 21 pays de l’UE, dont 18 femmes. Et pour la France, Jessica Edosomwan.

Publicité

Jessica EDOSOMWAN serait actuellement poursuivie par les autorités judiciaires françaises dans le cadre d’une affaire internationale de trafic d’êtres humains et de réseau de passeurs. La nigériane serait membre d’un réseau criminel nigérian, actif dans toutes les grandes villes françaises. Une organisation criminelle dont le modus operandi serait de recruter des jeunes filles dans de petites villes du Nigéria en leur promettant de financer leur voyage en Europe occidentale mais une fois en France elles venaient alimenter un réseau puissant de prostitution. Une soixantaine de filles auraient ainsi été attirées en France via la Lybie où pour s’assurer de leur ‘’loyaute’’, elles étaient soumises à des rituels vaudous et leurs familles menacées.

Jessica EDOSOMWAN, serait la seule suspecte encore en cavale qui aurait échappé du raid policier sur le réseau à Lyon en 2007.  Un raid qui aurait permis d’arrêter 26 personnes. La jeune nigériane serait suspecté avoir trouvé refuge dans le Benelux, en Italie ou en Allemagne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité