L’OMS estime qu’il ne faut pas sous-estimer le virus Ebola

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prend très au sérieux l’épidémie de l’Ebola en République démocratique du Congo. Le 17 juillet dernier, la structure onusienne a déclaré que le mal en cours dans ce pays d’Afrique centrale devient désormais « une urgence sanitaire mondiale ». Une annonce faite par son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. C’était ce vendredi à la fin d’une séance de travail de son comité d’urgence ce vendredi.

L’épidémie a été détectée au Congo démocratique le 1er août 2018 dans la localité de Mangina. Depuis, elle a fait plus de 2.150 victimes et de nombreux cas de maladie. L’épidémie n’est pas encore jugulée et constitue un cas d’une grande urgence selon l’OMS. C’est pourquoi le Directeur général de L’OMS prévient que « L’urgence de santé publique sera maintenue pendant trois mois supplémentaires ».

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Une cinquième urgence sanitaire décrétée

L’urgence sanitaire est une disposition spéciale de l’OMS qui n’a été activée que quatre fois dans le passé. En 2009, elle avait été décrétée dans le cas de la grippe H1N1 ; en 2014 pour lutter contre la Poliomyélite ; toujours en 2014 pour l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 11.300 morts principalement dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) ; enfin en 2016, elle a été activée pour le virus Zika. L’actuelle urgence sanitaire de l’OMS est donc la cinquième de l’histoire et la deuxième pour une épidémie Ebola qui constitue une grande préoccupation pour l’OMS.

Des vaccins en expérimentation

Au Congo, l’actuelle épidémie qu’on pensait avoir maîtrisée, vient de faire de nouveaux cas dans la région de l’Ituri après plus de 300 jours de silence et d’espoir. Néanmoins, il faut être optimiste car des solutions préventives sont en cours d’expérimentation. Deux vaccins ont été récemment découverts pour lutter contre le fléau. Le premier découvert par Merck Sharp and Dohme est déjà utilisé à titre expérimental sur près de 240 000 personnes dans les régions concernées au Congo. Le second est mis au point par les laboratoires Johnson & Johnson en Belgique et pourrait être testé à partir de novembre prochain.

Au Congo, la lutte contre le mal est coordonnée par le célèbre docteur du pays Jean-Jacques Muyembe. L’actuelle épidémie est la dixième dans ce pays depuis la première épidémie de 1976. Les médécins engagés dans la lutte contre le fléau se plaignent amèrement du peu de moyens à leur disposition pour lutter contre le fléau.

Une réponse

  1. Avatar de Blak for life
    Blak for life

    Mafya kap travay kont peuple noir sou latè senan labotatoir yo soti avec maladi a chaque gren peuple noir kikon lire nan lèttre fin konpran sakap pase nan monde lan lè sepa afrique yon maladi soti se haiti yobay pot chay la se sel peuple noir kap vivre nan monde lan yonsel bagay map di sa genpoul fini les maphias blans

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