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Possible destitution : quand Trump évoque des risques de guerre civile aux USA

PHOTO : REUTERS / LEAH MILLIS

La possibilité d’une destitution devenue réelle avec le lancement d’une procédure orchestrée par le clan démocrate, le président Trump marche sur des œufs. En effet, ce dernier est accusé de tous les bords, mais peut compter sur une majorité forte eu Sénat, qui devrait empêcher l’impeachment d’aboutir.

Toutefois, Trump en est conscient, sa situation est loin d’être favorable. Au contraire même puisqu’il est devenu l’un des rares présidents en place à être visé par une demande de destitution. À ce jour, le Congrès continue d’enquêter sur les demandes effectuées par le chef de l’État à son homologue ukrainien Volodymyr Zelenski et d’ici les prochains jours, les prochaines semaines, la situation devrait être un peu plus claire même si certains rôles commencent à être un peu plus mis en avant. Mike Pompeo par exemple, aurait participé à l’appel de la discorde, celui qui a plongé la Maison Blanche dans l’embarras.

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Trump décide de réagir

Cette pression mise sur les épaules du clan Trump aura pour effet de faire réagir le président américain. S’il semblait acquis que ce dernier ne se laisse pas faire, sa réponse elle, a été cinglante. Selon ses dires, s’il venait à être destitué de son poste de président, le pays sombrerait alors dans le chaos et une guerre civile risquerait d’éclater. En effet, c’est via Twitter que l’actuel pensionnaire de la Maison Blanche a réclamé que le lanceur d’alerte se montre. « Comme tous les Américains, j’ai le droit de rencontrer mon accusateur (…) mais également la personne qui lui a illégalement fourni cette information, qui était en grande partie erronée. Est-ce que cette personne ESPIONNAIT un président américain ? Graves conséquences !» a-t-il ainsi écrit.

D’autres appels susceptibles de le faire tomber ?

Dans le même temps, il comparait alors ce même lanceur d’alerte à un d’espion. Mais ce n’est pas tout, bien au contraire même puisque le président en poste a suggéré qu’Adam Schiff, l’élu gérant la commission d’enquête sur les faits supposés soit renvoyé pour avoir effectué une fausse déclaration sur l’échange téléphonique du président américain. Cependant, les ennuis ne devraient pas s’arrêter là pour Trump qui pourrait bien voir certains appels, notamment passés avec l’Australie, venir hanter ses nuits. Selon le New York Times, Trump a demandé au Premier ministre australien de venir en aide à Bill Barr, son ministre de la Justice, afin de rassembler divers éléments susceptibles de moquer et donc discréditer les éléments du rapport du procureur Mueller, sur une possible ingérence russe au cours des dernières élections. Pas de quoi inquiéter la Maison Blanche à un an des nouvelles élections, ne devrait pas perdre son plus haut représentant aussi rapidement. 

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