Aux USA, l’on pourrait assister à ce qu’il conviendrait peut-être d’appeler à l’instar du « Russiagate », « UkraineGate ». Le Parti des Démocrates, mais notamment la Chambre des Représentants où ils sont en majorité, poursuivaient ce vendredi leur offensive dans l’enquête en procédure de destitution du président Trump. Ce vendredi-là, la Chambre des Représentants réussissait à faire venir l’ancienne ambassadrice des USA à Kiev pour déposer son témoignage. Une Diplomate que Trump avait démis de ses fonctions il y a seulement quelques mois.
Marie Yovanovitch témoigne
Marie Yovanovitch, ambassadrice des USA en Ukraine, il y a encore quelque mois, était en congé sabbatique à l’Institut d’études de diplomatie de l’Université de Georgetown. Ce Vendredi la diplomate de 60 ans acceptait de venir donner devant le Congrès le point sur les événements survenus dans les relations américano-ukrainiennes au cours des dernières années ; un sujet qui est au centre des procédures de destitution au Congrès.
Dans une conversation téléphonique avec M. Zelensky le 25 juillet qui est devenue une pièce maîtresse de la campagne de mise en accusation, M. Trump aurait qualifié Mme Yovanovitch de «mauvaise nouvelle» et aurait déclaré à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, qu’elle «allait subir certaines difficultés», selon la transcription brute dévoilée par le lanceur d’alerte.
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L’administration Trump avait déjà averti qu’elle n’avait l’intention d’aider en aucune manière l’enquête de la Chambre et aurait donné des instructions fermes dans ce sens à tous les départements d’état. Le témoignage de Mme Yovanovitch, était donc une rebuffade des consignes présidentielles car même si elle avait été révoquée de son poste d’ambassadrice, Mme Yovanovitch demeurait un fonctionnaire d’état. Un défi de l’autorité qui fait des émules puisque, Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’Union européenne aurait lui également annoncé être disposé à être entendu dès la semaine prochaine.
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