La libération sous conditions de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo le 1er février 2019, n’est pas vu d’un bon œil par certaines personnalités. En effet, la procureure générale de la Cour pénale Internationale (CPI) Fatou Bensouda s’était opposée à cette décision de la justice le 16 septembre dernier, en contestant la relaxe dont a bénéficié le prédécesseur d’Alassane Ouattara et Charles Blé Goudé.
Des requêtes autrefois rejetées par la cour
A cette occasion elle avait demandé qu’un non-lieu soit prononcé par les juges. Suite à cette opposition manifestée par la procureure, les avocats de l’état ivoirien ont récemment montré qu’ils étaient aussi contre l’abandon des charges prononcé à l’encontre de Laurent Gbagbo. Ils ont donc adressé une demande au bureau de la chambre d’appel de la CPI, dans laquelle ils font mention de leur opposition à la levée des conditions imposées à l’ancien président de la Côte d’Ivoire.
Aussi demandent-ils de pouvoir participer à la procédure d’appel en cours enclenchée par Fatou Bensouda. Notons que ce n’est pas la première demande d’intervention faite par les avocats de la Côte d’Ivoire à l’endroit de la CPI. Ces derniers avaient introduit par le passé, plusieurs demandes similaires à celle-ci. Mais à chaque fois leurs requêtes avaient été rejetées par la cour.
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Laurent Gbagbo inetrdit de s’exprimer comme il l’entend
Laurent Gbagbo quant à lui, blâme la CPI de ne pas respecter ses droits. Il fustige le fait qu’on ne lui permette pas d’intervenir dans la sphère politique de la Côte d’Ivoire, surtout concernant les prochaines présidentielles ivoiriennes. L’ex-dirigeant du Front Populaire Ivoirien (FPI) pourrait intervenir dans la vie politique de la Côte d’Ivoire, si la CPI levait les conditions qui accompagnent sa libération. La cour pénale empêche Laurent Gbagbo de quitter Bruxelles, mais aussi de s’exprimer comme il l’entend tout au long de la procédure d’appel.
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