Syrie : Rohani contre la méthode d’Erdogan sur le terrain

L’attaque turque en Syrie continue de faire réagir. Après les condamnations européennes et les premières réponses américaines, c’est au tour de l’Iran de se positionner. Interrogé à ce sujet au cours d’un entretien presse, le président iranien Hassan Rohani n’a pas fait de mystères, affirmant qu’il n’approuvait pas l’approche turque dans ce dossier.

Selon ses dires, ce qui se passe actuellement au nord de la Syrie, n’a rien de bon, que ce soit pour les Syriens comme pour les acteurs engagés dans la région. Toujours selon ses mots, la paix ne passera que par des négociations entre les parties. Toutefois, ce dernier n’a pas manqué de reconnaître les préoccupations sécuritaires de la Turquie dans la région.

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Téhéran se pose des questions

Pour rappel, Ankara a décidé de passer à l’offensive après que le président Trump ait décidé de retirer ses forces armées du nord de la Syrie. Soucieuse d’en découvre avec les Kurdes et notamment ceux de la milice YPG, milice affiliée au PKK, groupement accusé de terrorisme, la Turquie est donc passée à l’offensive. Pour beaucoup, cette nouvelle incursion en Syrie est synonyme de nettoyage ethnique.

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Des civils déjà bien touchés

D’ailleurs, certaines voix ont appelé à la fin immédiate des combats, d’autant que ces frictions pourraient permettre la résurgence de l’État islamique. Du côté iranien, on appelle d’ailleurs la Turquie à respecter la souveraineté nationale de la Syrie et à respecter les règles du droit international, les civils étant beaucoup mis en avant dans ce conflit. 11 personnes ont d’ailleurs trouvé la mort il y a quelques jours, après qu’un convoi de civils ait été pris pour cible.

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